lundi 14 janvier 2013

Galilée, comme les rois mages ?

Certes, il y avait l’homonymie avec une région d’Israël. Mais surtout, puisque ce copain internaute pensait que Copernic était juif, il était naturel qu’il croie que Galilée l’était également.

Galileo Galilei est né dans une famille de la petite noblesse florentine. Ses parents le confient pendant deux ans à un prêtre, Jacopo Borghini. Plus tard, il entre au couvent de Santa Maria de Vallombrosa et y reçoit une éducation religieuse (Wikipedia). Tout cela n’est pas très... judaïque.

Certes, avec ce chapeau,
on pourrait penser...

L’article de Wikipedia mentionne aussi que Galilée a reçu « tous les honneurs » à Rome, notamment auprès du cardinal Barberini, futur pape Urbain VIII.

C’était avant qu’éclate la controverse à la suite de laquelle il a dû prononcer la formule d’abjuration suivante :

« Moi, Galileo, fils de feu Vincenzo Galilei de Florence, âgé de soixante dix ans, ici traduit pour y être jugé, agenouillé devant les très éminents et révérés cardinaux inquisiteurs généraux contre toute hérésie dans la chrétienté, ayant devant les yeux et touchant de ma main les Saints Évangiles, jure que j’ai toujours tenu pour vrai [...] tout ce que la Sainte Église Catholique et Apostolique affirme, présente et enseigne.

Cependant [...] après avoir été averti que cette doctrine n’est pas conforme à ce que disent les Saintes Écritures, j’ai écrit et publié un livre [...] sans la réfuter en aucune manière ; ce pour quoi j’ai été tenu pour hautement suspect d’hérésie, pour avoir professé [...] »


Comment un Juif aurait-il pu être soupçonné d’hérésie par l’Église ?

Et comment un Juif aurait-il pu, dans le contexte de l’époque, en être soupçonné non pas en raison de sa religion ni de ses origines, mais simplement pour avoir professé une théorie scientifique ?

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