mercredi 25 septembre 2013

Cecilia Ciganer-Albéniz-Sarkozy-Attias… juive ou catho ?

Ciganer… Peut-on ne pas être juif avec un nom qui commence comme les cigares de Davidoff, qui sonne comme Trigano et qui se termine comme Kouchner ?

Et si, en plus, Cecilia Ciganer-Albéniz s’appelle maintenant Cécilia Attias, alors aucun doute n’est plus permis !

Son père, André Ciganer, « de son vrai nom Aron Chouganov, [...] est issu pour moitié d’une famille de propriétaires terriens juifs de Bessarabie et pour autre moitié de Tziganes de Moldavie », nous dit le site imaginatif Wikipedia, et le rédacteur d’ajouter : « d’où le nom Chouganov/Ciganer ». Comprenne qui pourra.

Qui sait s’il y a quelque
chose de juif chez Cecilia ?

Comme autres indices du même acabit, nous avons le fait qu’elle soit une descendante du compositeur Albéniz, prénommé Isaac, et le fait qu’elle ait successivement épousé Jacques Martin, puis Nicolas Sarkozy (pour savoir ce que valent ces indices, cliquez sur ces noms), et enfin, Richard Attias : sans doute un indice très probant aux yeux de certains obsédés.

Cecilia Attias est née sous le nom de Cecilia María Sara Isabel Ciganer Albeniz.

Sa mère, Diane Teresita Albeniz de Swert, était la fille d’un ambassadeur espagnol et de Rosaline de Swert, d’Anvers, elle-même issue d’une famille de diplomates, et la petite-fille du compositeur Isaac Albéniz (du côté de son père). Elle n’était pas juive.

Cécilia Attias a donc eu trois grands-parents non juifs (y compris sa grand-mère maternelle). Avec cela, elle n’est juive selon les critères d’aucun rabbin, et elle ne l’est pas davantage selon les critères de Pétain ni des nazis.

Par ailleurs, elle a effectué toute sa scolarité dans une institution catholique et elle a précisé à des journalistes qu’elle avait été élevée dans la religion catholique. Qui dit mieux ?

vendredi 6 septembre 2013

Staline, si Joseph…

Il existe bel et bien une rumeur selon laquelle Joseph Djougachvili, fils de Vissarion, aurait été juif. Elle est plus rare que celle concernant Lénine, chez qui, en cherchant un peu, on parvient à trouver une ou deux mauvaises raisons pouvant l’expliquer. Mais elle existe.

D’après le site Jew Or Not Jew, cette rumeur serait véhiculée par des sites antisémites au motif que le début de son nom de famille, « Djougach », signifierait « Juif » en géorgien.

Staline, un juif ? Une rumeur
que je déjoue, gâche, avilis...

En réalité, le père de Staline était originaire du village de Djougha. Et « Juif » en géorgien se dit « Ebraelebi ».

Quant au prénom Joseph, je reconnais que c’est là un indice intéressant. Parbleu, le même prénom que Gobineau... et Gœbbels... et Mengele !

Dans sa jeunesse, Joseph Vissarionovitch Djougachvili avait été séminariste, car sa mère, Ekaterina Gavrilovna Gueladzé, chrétienne orthodoxe fervente, voulait faire de lui un prêtre.

Vers la fin de son règne, le dictateur communiste avait sombré dans un antisémitisme débridé dont témoignent notamment la « Nuit des poètes assassinés » et le « Complot des blouses blanches ».

Pour tout dire, faire valoir qu’un Hitler ou un Staline pourrait avoir des origines juives, c’est à peu près aussi intelligent qu’affirmer qu’il y avait des bisons dans l’arbre généalogique de Buffalo Bill.