lundi 21 janvier 2013

Raymond Devos, juif ? C’est censé être drôle ?

Dans ma jeunesse, je m’étais moi-même posé la question, je ne sais plus pourquoi. Je n’ai pas été le seul. Je ne sais pas non plus pourquoi.

Peut-être, parce qu’il existe un certain nombre de comiques juifs et qu’à coup sûr, le monde serait bien plus triste s’il n’y avait pas eu Pierre Dac, Gérard Oury, Claude Zidi, Francis Veber et tant d’autres...

Tombe de Raymond Devos

Le père de Raymond Devos, Louis Devos, était originaire du Nord. Devos est en effet un nom des Flandres (concernant les Devos, voir mon article sur Emmanuelle Devos).

La mère de Raymond Devos, une Bretonne, était native de Vitré (c’est en Bretagne).

Élève à l’Institution libre du Sacré-Cœur à Tourcoing, Raymond Devos avait dû arrêter ses études à 13 ans parce que sa famille connaissait de graves problèmes financiers.

Ce n’est pas une preuve absolue de non-judéité, si je puis dire, mais c’est un indice parmi d’autres (ceux qui précèdent, et ceux qui suivent).

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Raymond Devos avait été requis par le Service du travail obligatoire (Wikipedia).

Faut-il vraiment rappeler que les Juifs qui étaient raflés, à cette époque, ce n’est pas du tout au S.T.O. qu’on les envoyait ? Faut-il rappeler où on les envoyait ?

Il s’est marié le 30 avril 1959 avec Simone Beguin : donc, probablement pas avec une Juive. Beguin, Bégin, ce sont des noms français. Rien à voir avec Menahem Begin (sans accent).

Ses funérailles ont eu lieu en l’église de Saint-Rémy-lès-Chevreuse (voir aussi mes remarques à propos des sépultures de Clément Ader, de Jean-Pierre Cassel et d’Yves Montand).

dimanche 20 janvier 2013

Henri Guybet, vous êtes juif ?

L’actrice Anne Marivin a raconté que depuis que le public l’avait découverte en postière de Bergues dans le film Bienvenue chez les Ch’tis, un certain nombre de gens qui la croisaient dans des lieux publics étaient persuadés qu’elle était du Nord : de façon évidente, ils la confondaient avec son personnage.

De la même manière, depuis qu’Henri Guybet a connu le succès en interprétant le rôle du chauffeur Salomon dans le film Rabbi Jacob, beaucoup de gens croient que l’acteur lui-même est juif.

Être ou ne pas être juif...

Comme je l’ai déjà évoqué à propos de Vincent Cassel, lorsque c’est d’un personnage juif qu’il s’agit, plutôt qu’auvergnat, breton, ch’ti ou que sais-je, cette forme de confusion est nettement plus fréquente encore.

Nous y reviendrons, à propos de certaines actrices de cinéma par exemple : Sophie Marceau, Marie-José Nat, Audrey Tautou, etc.

« Guybet est un nom de famille normand, variation de l’ancien français guibet (moucheron), sobriquet qui s’est appliqué à un homme agité, importun. » (genealogie.com)

Ajoutons qu’il est extrêmement peu probable qu’un Juif, même assimilé et marié à une non-juive, donne à son fils le prénom Christophe.

P.S.: Je ne dis pas que cela n’arrive jamais, mais que c’est extrêmement peu probable, pour une raison qui n’est vraiment pas très difficile à comprendre.

samedi 19 janvier 2013

Emmanuelle Devos, juive ? Si peu, si peu…

Elle a dû jouer le rôle d’une Juive dans je ne sais quelle production, et puis voilà. À quoi ça tient !

(P.S.: ce sera le cas en 2014 dans un film sur Simone Veil, intitulé La Loi...)

Non, je me trompe, c’est parce que son conjoint est juif (voir les commentaires ci-dessous).

La France des Devos

Devos est un nom des Flandres. Dans le Pas-de-Calais, on recense 297 actes à ce nom entre 1606 et 1937 (site internet geopatronyme.com).

« Devos est un nom de famille flamand qui désigne le renard, sobriquet d’une personne rusée » (site internet genealogie.com).

Les prénoms les plus donnés aux Devos sont Pierre, Jean, Jeanne, Marie, Catherine, Jacques, Louis, Jean-Baptiste...

... Marie-Thérèse... Henriette... Léonie...

La mère d’Emmanuelle Devos s’appelle Marie Henriau, un patronyme pas plus juif que Devos.

Dans une interview qu’elle a accordée au magazine Psychologies, Emmanuelle Devos explique que ses parents lui ont dit un jour : « D’accord, tu quittes l’école, mais tu ne traînes pas à la maison. »

Des parents d’accord pour que leur enfant abandonne l’école ?

Et qui ne veulent pas la voir souvent chez eux ?

Pas vraiment très juif, tout ça...

vendredi 18 janvier 2013

Marion Cotillard, juive comme une fourmi traînant un char…

...plein de pingouins et de canards.


Marion Cotillard aurait-elle déjà incarné au moins une fois une Juive au cinéma ? Ce serait une explication possible de la confusion qui consiste à croire qu’elle est juive. Mais alors, dans quel film ? (Non, pas dans La Môme).

Certes, elle a joué dans un film dont la réalisatrice s’appelait Sarah Levy.

Marion, nu !
(c’est du yiddish)

Et puis aussi, elle a été un moment la petite amie du fils de Claude Berri.

C’est tout ?

Les parents de Marion Cotillard s’appellent Niseema Theillaud (en réalité, Monique Theillaud) et Jean-Claude Cotillard. Ces patronymes à consonance française n’indiquent pas du tout une ascendance juive.

Il existe des Juifs qui militent avec Greenpeace. J’ai moi-même été de ce nombre, dans le passé, avant de découvrir Sea Shepherd. J’ai aussi connu un Juif qui faisait partie du staff de la célèbre organisation écologiste.

Existe-t-il des Juifs qui remettent en question la version officielle des événements du 11 septembre 2001 ? En cherchant bien, il doit être possible d’en trouver quelques-uns.

Concernant l’expédition sur la Lune, je ne sais pas...

Mais une personne qui militerait avec Greenpeace, qui remettrait en cause le 11 septembre et Apollo 11 (y aurait-il chez elle un truc avec le nombre 11 ?), qui serait née dans une famille où l’on s’appelle Theillaud et Cotillard et où les trois enfants, nés entre 1975 et 1977, se prénommeraient Marion, Quentin et Guillaume… et qui serait juive ?

De naissance ?

jeudi 17 janvier 2013

Hitler juif, pour quelle raison ?

« Je suis catholique, la Providence l’a voulu. » — Adolf Hitler, cité par Hermann Rauschning dans son livre Hitler m’a dit (éd. Coopération 1939 ; Fayard 2012, ch. IV p.95)

Suite aux obscénités proférées à la télévision par Daniel Costelle et Isabelle Clarke après la diffusion de leur documentaire Apocalypse Hitler — cette dernière ayant carrément prétendu que « Hitler était peut-être juif » (sic) — l’historien Édouard Husson notait sur son blog :

La suggestion de recherche
numéro un en janvier 2013 !

« [...] [L]’absurde insistance sur la possible ascendance juive de Hitler, une thèse bien éculée, et dont on se demande bien pourquoi les auteurs la réhabilitent. Que le père de Hitler n’ait pas su l’identité de son vrai géniteur, quoi de plus banal dans une région [...] où les naissances illégitimes étaient particulièrement nombreuses [...] »

« Que Hitler n’ait pas su, contre les critères du régime qu’il avait établi, prouver l’origine de ses quatre grands-parents, certes. Mais de là à nous refaire le coup d’un Hitler peut-être juif, il y a un grand pas [...] »

La rumeur d’un Hitler ayant eu des origines juives circule un peu partout, et depuis longtemps. Ce n’est pas pour rien que « juif » est une des deux premières propositions de Google associées à ce nom, au moment où ces lignes sont écrites (cliquez sur l’image pour l'agrandir).

L’ignoble racontar circule même parmi des Juifs. Selon une de ses variantes, Hitler aurait été complexé d’avoir une mère juive. Or, si sa mère avait été juive, il l’aurait lui-même été selon la loi rabbinique, les Juifs qui colportent cette idiotie peuvent-ils l’oublier ?

Ajoutons que la prétendue incertitude sur « l’aryanité » d’Hitler, montée en épingle à partir d’une anecdote aujourd’hui contestée par les historiens (avant d’être enceinte, la mère d’Aloïs Hitler, père d’Adolf – donc, la grand-mère du dictateur – aurait été employée par une famille juive), concerne l’ascendance paternelle, et non pas l’ascendance maternelle.

Les nazis eux-mêmes, dans leur démence, n’ont jamais poussé l’absurdité jusqu’à considérer comme juif un individu ayant trois grands-parents non juifs.

Mais surtout, comme le dit si bien Édouard Husson : « [...] [L]a thèse des ancêtres juifs de Hitler est un symptôme de la mauvaise conscience européenne et occidentale vis-à-vis du judéocide : ce serait si pratique de pouvoir se dédouaner de siècles de persécutions culminant dans un génocide et de pouvoir dormir tranquille car un Juif aurait décidé de tuer massivement d’autres Juifs... »

Enfin, comme je l’ai déjà fait remarquer, définir implicitement la judéité de cette manière (une propriété biologique héritée d’un aïeul), et réduire ainsi l’identité juive à un simple sous-ensemble biologique arbitraire de l’humanité, reflète un incroyable mépris pour toute la dimension religieuse, spirituelle, morale, culturelle et historique du judaïsme.

mercredi 16 janvier 2013

Jane Birkin juive, elle non plus !

Parce qu’elle a été la compagne de Serge Gainsbourg ? Comme aurait dit ce dernier, j’ai beau chercher...

Quand j’étais avec Serge, j’ai voulu être juive par romantisme. Le rabbin Williams a dit que c[e n]’était pas une bonne raison. [...] Serge m’a dit : « Même si tu fais[ais] une transfusion de sang, tu ne serais pas juive ! » Alors là, j’ai arrêté, vexée ! — Jane Birkin, Interview sur le site Artistes d'Israël.

L’église de Birkin (Yorkshire)

Jane Mallory Birkin est la fille de David Birkin, commandant dans la Royal Navy. Il semble que le nom Birkin ait la même racine que le mot anglais birch (bouleau).

Birkin est aussi le nom d’un village anglais, dans le Yorkshire (146 habitants en 2001). « Le nom Birkin indique que le village a été établi dans une région forestière très dense, composée principalement de bouleaux » (Wikipedia).

Quant à la mère de Jane Birkin, c’était l’actrice et chanteuse britannique Judy Campbell, dont le vrai nom de jeune fille était Judy Gamble (et dont rien n’indique qu’elle aurait pu être juive ou avoir des origines juives).

Que Jane Birkin soit de confession chrétienne, c’est ce que confirme sa fille Charlotte Gainsbourg quand elle explique qu’elle a hérité d’une double appartenance religieuse, juive (par son père) et anglicane (par sa mère).

En outre, « Jane Birkin est la descendante de Charles II, roi d’Angleterre et d’Écosse », [ainsi que] la petite-nièce de Freda Dudley Ward, maîtresse d’Édouard VIII, roi de Grande-Bretagne, alors prince de Galles, [et elle est également] la cousine du mathématicien et philosophe Bertrand Russell et du réalisateur Carol Reed (Wikipedia).

Et avec tout cela, certains voudraient qu’elle soit juive ?

mardi 15 janvier 2013

Ader, pas Adler !

Qui avait affirmé un jour que Clément Ader était juif ? Un internaute de mes amis qui entretenait la même illusion au sujet de Galilée et de Copernic.

Clément Agnès Ader, ingénieur et pionnier de l’aviation, est né en 1841 à Muret (Haute-Garonne). Déjà, on voit mal comment un Juif aurait pu naître dans un endroit aussi perdu d’Occitanie à cette époque. Et puis, un garçon juif recevant un deuxième prénom féminin, c’est très invraisemblable (c’est absolument contraire au judaïsme et à la tradition juive).

Tombe de Clément Ader

Clément Ader était le fils de François Ader et d’Antoinette, née Forthané. Les Ader « sont tournés vers la menuiserie depuis plusieurs générations » (Wikipedia).

Ader est un nom de famille gascon, d’origine germanique, issu des racines ad (noble) et wara (protecteur). Les prénoms les plus courants chez les Ader sont Jean, Françoise, Marie, Pierre, Jeanne...

L’arrière-grand-père avait rénové l’église d’Ox, à quelques kilomètres de Muret. « Son grand-père maternel, qui servit dans les armées de Napoléon, vivait avec sa femme dans un moulin dont le mécanisme enchanta longtemps le petit Clément. Il venait souvent le regarder, tout en écoutant les récits de campagne de son aïeul » (Wikipedia).

Enfin, « Ader père espérait beaucoup que Clément lui succédât à la tête de la menuiserie familiale. » Mais il se résigna à l’envoyer étudier à Toulouse à l’âge de 12 ans, comme pensionnaire dans une institution.

De tous les détails qui précèdent, il n’en est pas un seul qui ne soit en contradiction avec l’idée qu’Ader aurait pu être juif.

Allez, encore un monument funéraire (avec ce rappel : on ne fleurit généralement pas les tombes juives).

Ce que nous devons à un Juif, et même, d’une certaine manière, à deux ou trois Juifs (Siegfried Marcus, Emil Jellinek et André Citroën), ce n’est pas l’avion, mais l’automobile : peu de gens le savent aujourd’hui, même si nous sommes bien plus nombreux à utiliser l’auto que l’avion.


Sources : Wikipedia, geopatronyme.com, genealogie.com

lundi 14 janvier 2013

Galilée, comme les rois mages ?

Certes, il y avait l’homonymie avec une région d’Israël. Mais surtout, puisque ce copain internaute pensait que Copernic était juif, il était naturel qu’il croie que Galilée l’était également.

Galileo Galilei est né dans une famille de la petite noblesse florentine. Ses parents le confient pendant deux ans à un prêtre, Jacopo Borghini. Plus tard, il entre au couvent de Santa Maria de Vallombrosa et y reçoit une éducation religieuse (Wikipedia). Tout cela n’est pas très... judaïque.

Certes, avec ce chapeau,
on pourrait penser...

L’article de Wikipedia mentionne aussi que Galilée a reçu « tous les honneurs » à Rome, notamment auprès du cardinal Barberini, futur pape Urbain VIII.

C’était avant qu’éclate la controverse à la suite de laquelle il a dû prononcer la formule d’abjuration suivante :

« Moi, Galileo, fils de feu Vincenzo Galilei de Florence, âgé de soixante dix ans, ici traduit pour y être jugé, agenouillé devant les très éminents et révérés cardinaux inquisiteurs généraux contre toute hérésie dans la chrétienté, ayant devant les yeux et touchant de ma main les Saints Évangiles, jure que j’ai toujours tenu pour vrai [...] tout ce que la Sainte Église Catholique et Apostolique affirme, présente et enseigne.

Cependant [...] après avoir été averti que cette doctrine n’est pas conforme à ce que disent les Saintes Écritures, j’ai écrit et publié un livre [...] sans la réfuter en aucune manière ; ce pour quoi j’ai été tenu pour hautement suspect d’hérésie, pour avoir professé [...] »


Comment un Juif aurait-il pu être soupçonné d’hérésie par l’Église ?

Et comment un Juif aurait-il pu, dans le contexte de l’époque, en être soupçonné non pas en raison de sa religion ni de ses origines, mais simplement pour avoir professé une théorie scientifique ?

dimanche 13 janvier 2013

Copernic ? Comme la rue ?

Sur un blog, un participant avait exprimé un jour sa croyance que Copernic et Galilée étaient juifs, ainsi que Clément Ader. Et hop, trois de plus sur ma liste !

Pourquoi Copernic ? Je ne l’ai pas su, car ce genre de croyance est irrationnelle, même quand elle émane d’une personne bien intentionnée (il s’agissait, en l’occurrence, d’un ami d’Israël : au moins, voilà qui nous change des théories du complot).

Un chanoine juif ?

J’ai donc pensé que ce devait être parce qu’il existe des Juifs qui s’appellent Kupernik ou Kupfernik, par exemple Lev Abramovitch Kupernik (1845-1905) en Russie, qui avait entretenu une correspondance avec Piotr Tchaïkovski.

À moins que ce soit la rue... ? (la « rie », pas la « roue », comme disait Popeck...)

Nicolas Copernic, ou plutôt Mikolaj Kopernik, ou peut-être plus exactement Nikolaus Kopernikus (1473-1543), né (et mort) « en Prusse royale (Royaume de Pologne) », était « un chanoine, médecin et astronome de langue allemande » (Wikipedia).

Un chanoine, médecin et astronome, mais... un chanoine juif ?

Continuons avec Wikipedia : « Son père, prénommé également Nicolas, est un bourgeois de Cracovie venu s’établir à Thorn peu avant l’annexion de la région par le royaume de Pologne, et suffisamment intégré pour y devenir échevin. Sa mère, Barbara Watzelrode […] est d’une ancienne famille de Thorn, probablement originaire de Silésie. »

Après la mort de son père, « [i]l est recueilli par son oncle maternel, futur évêque de Varmie [...], Lukas Watzelrode […] » (dont le père se prénommait également Lukas...)

Allemand ou polonais ? La question est controversée. Elle est surtout anachronique. Quoi qu’il en soit, à cette époque, les Juifs n’avaient souvent pas d’état-civil, c’est-à-dire de nom de famille, ni en Allemagne ni en Pologne. En d’autres termes, la plupart du temps ils ne pouvaient pas encore s’appeler Kopernik, ni Goldenberg, ni même Szmulewicz. Par ailleurs, en ce temps-là, un Juif avait peu de chances d’avoir un nom typiquement chrétien comme Nicolas. Sans parler d’avoir un oncle évêque du côté maternel...

Enfin, comme je l’ai déjà noté à propos des Rockefeller, un Juif qui aurait reçu le prénom de son père, c’est très improbable, surtout dans les siècles passés (en effet, ce serait en contradiction totale avec la tradition juive).

Et tout le reste est à l’avenant.

vendredi 11 janvier 2013

Mylène Farmer et la question juive

Adler, Berliner, Cygler, Dantziger, Eisner... Farmer ? ...

C’est pour ça ? Pfff... Non, mais vraiment...

Surtout que son vrai nom patronymique est Gautier.

Quand Mylène Farmer porte sa croix

Tiens, tiens, ce nom se termine par les deux mêmes lettres, « -er »... (lol !)

Son père, Max Gautier, est originaire de Marseille. Sa mère, Marguerite Martin, est née en Bretagne (Wikipedia).

Gautier et Martin ne sont pas des noms juifs, mais des patronymes français particulièrement courants.

Farmer est le nom de scène qu’elle s’est choisi, en hommage à une actrice américaine du milieu du XXe siècle, Frances Farmer.

Frances Farmer non plus n’était pas juive, et Farmer n’est pas un patronyme porté par des Juifs.

Enfin, la croix chrétienne est un symbole récurrent dans la scénographie de Mylène Farmer, et la chanteuse est déjà apparue, à plusieurs reprises, portant ostensiblement une croix en pendentif.

Croix de bois, croix de fer... Fer ? Tiens, tiens...

Fer, ce ne serait pas juif, comme nom, par hasard ?