Le jour où mon regretté grand-père m’avait affirmé que Jacques Chaban-Delmas était juif et que son vrai nom était Lévy, j’étais resté sceptique. Je n’ai jamais su d’où il tenait un tel scoop, mais je constate que cette théorie a toujours cours et je vais lui faire un sort, ici-même et de manière définitive :
Jacques Michel Pierre Delmas, dit Jacques Chaban-Delmas, était le fils de Pierre Delmas et de Georgette Barrouin (Wikipedia).
Delmas n’est pas un nom juif, et Barrouin n’est pas non plus un nom juif.
Jacques, Michel, Pierre, fils de Pierre : chez les Juifs, même non croyants et non pratiquants, un enfant reçoit très très rarement, même en troisième prénom, le prénom de son père.
Quand il est mort, une cérémonie funèbre lui a été consacrée en la synag... pardon, je veux dire, en l’église Saint-Louis des Invalides : il est donc mort en chrétien, et tout indique qu’il était né chrétien.
Plus fort encore : de 1941 à 1942, tout en appartenant à un réseau de la Résistance, « Chaban » avait travaillé au gouvernement de Vichy, au ministère de la Production industrielle. L’importance du poste semble controversée (vikidia.org). Ensuite, en mars 1943, il avait été reçu au concours de l’inspection des Finances (www.ordredelaliberation).
Compte tenu du « Statut des Juifs » promulgué par Pétain en octobre 1940 et « renforcé » en juin 1941, on voit très mal comment un Juif aurait pu accomplir un tel parcours en France pendant ces années-là.
Apparemment, c’était pour la bonne cause : lui, au moins, n’aura pas volé l’étiquette de « grand résistant », contrairement à certain ancien ambassadeur qui usait de fausses qualités et qui était très populaire au sein de la gauche.
Jacques Michel Pierre Delmas, dit Jacques Chaban-Delmas, était le fils de Pierre Delmas et de Georgette Barrouin (Wikipedia).
Juif, pas des masses, Delmas. |
Jacques, Michel, Pierre, fils de Pierre : chez les Juifs, même non croyants et non pratiquants, un enfant reçoit très très rarement, même en troisième prénom, le prénom de son père.
Quand il est mort, une cérémonie funèbre lui a été consacrée en la synag... pardon, je veux dire, en l’église Saint-Louis des Invalides : il est donc mort en chrétien, et tout indique qu’il était né chrétien.
Plus fort encore : de 1941 à 1942, tout en appartenant à un réseau de la Résistance, « Chaban » avait travaillé au gouvernement de Vichy, au ministère de la Production industrielle. L’importance du poste semble controversée (vikidia.org). Ensuite, en mars 1943, il avait été reçu au concours de l’inspection des Finances (www.ordredelaliberation).
Compte tenu du « Statut des Juifs » promulgué par Pétain en octobre 1940 et « renforcé » en juin 1941, on voit très mal comment un Juif aurait pu accomplir un tel parcours en France pendant ces années-là.
Apparemment, c’était pour la bonne cause : lui, au moins, n’aura pas volé l’étiquette de « grand résistant », contrairement à certain ancien ambassadeur qui usait de fausses qualités et qui était très populaire au sein de la gauche.
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