Moi aussi, j’ai cru un moment que Fanny Ardant était juive.
Je pensais donc qu’Ardant était un pseudonyme.
Et cela, bien avant qu’elle incarne Sarah Bernhardt sur les planches (avec un immense talent, soit dit en passant)...
... et sans savoir que son troisième prénom était Judith.
M’avait-on soufflé la fausse information ? Ou bien, est-ce que j’avais eu moi-même cette idée ?
Et pourquoi donc aurais-je eu cette idée, sinon parce que la comédienne avait le type ?
Ou peut-être, plus exactement, parce que je m’étais imaginé qu’elle avait le type ?
Tout au moins, avec ses cheveux bruns, ses yeux sombres, son large sourire et ses lèvres charnues, il n’était pas invraisemblable du tout qu’elle soit juive.
Tout faux, quoi qu’il en soit.
Fanny Marguerite Judith Ardant, née à Saumur, est issue d’une vieille famille de Limoges (Wikipedia). Elle a été élève d’une institution religieuse à Monaco.
Le nom de jeune fille de sa mère était Lecoq. Son père, Jean Ardant, officier de cavalerie, était apparenté à Charles Ardant du Picq.
Voilà qui devrait suffire à dissiper la méprise.
Je pensais donc qu’Ardant était un pseudonyme.
Et cela, bien avant qu’elle incarne Sarah Bernhardt sur les planches (avec un immense talent, soit dit en passant)...
Faisons une croix sur cette idée. |
M’avait-on soufflé la fausse information ? Ou bien, est-ce que j’avais eu moi-même cette idée ?
Et pourquoi donc aurais-je eu cette idée, sinon parce que la comédienne avait le type ?
Ou peut-être, plus exactement, parce que je m’étais imaginé qu’elle avait le type ?
Tout au moins, avec ses cheveux bruns, ses yeux sombres, son large sourire et ses lèvres charnues, il n’était pas invraisemblable du tout qu’elle soit juive.
Tout faux, quoi qu’il en soit.
Fanny Marguerite Judith Ardant, née à Saumur, est issue d’une vieille famille de Limoges (Wikipedia). Elle a été élève d’une institution religieuse à Monaco.
Le nom de jeune fille de sa mère était Lecoq. Son père, Jean Ardant, officier de cavalerie, était apparenté à Charles Ardant du Picq.
Voilà qui devrait suffire à dissiper la méprise.