Dans son ouvrage Le Destin juif et la musique (Fayard, 2001), déjà évoqué précédemment, Frans C. Lemaire fait état d’une inspiration juive présente dans certaines œuvres de Dmitri Chostakovitch, de façon plus explicite qu’ailleurs dans son cycle de mélodies Sur des poésies populaires juives op. 79.
Par ailleurs, dans sa treizième symphonie « Babi Yar », Chostakovitch a mis en musique le poème éponyme d’Evguéni Evtouchenko, qui est une protestation contre l’antisémitisme et qui dénonce l’attitude des autorités soviétiques vis-à-vis de la mémoire du massacre des Juifs en Ukraine.
Peut-être est-ce pour l’une de ces deux raisons que certains se sont imaginé que « Chosta » était juif.
Je dis « peut-être », car l’expérience montre que tout est possible, même le plus absurde, et pas seulement de la part des gens les plus insensés.
Frans C. Lemaire consacre à Dmitri Chostakovitch pas moins de 11 pages (pp. 535-545), mais il précise que le compositeur russe, bien qu’ayant fait preuve d’une compassion et d’un intérêt particuliers pour le destin juif, n’était pas juif lui-même.
Les origines de Dmitri Dmitrievitch Chostakovitch sont russes et polonaises. Il était le fils de Dmitri Boleslavovitch Chostakovitch et de Sofiya Vasilievna Kokoulina. Son grand-père paternel Boleslav Chostakovitch, ou Boleslaw Szostakowicz en polonais, dont les ascendants étaient polonais et catholiques, avait été exilé en Sibérie pour avoir été impliqué dans une tentative d’assassinat du tsar Alexandre II, en 1866 (Wikipedia).
Dmitri Dmitrievitch signifie Dmitri, fils de Dmitri. Je dois encore le répéter ici, un fils portant le même prénom que son père, cela n’existe pratiquement pas chez les Juifs. Je dis « pratiquement » : je sais, cela existe quand même. Mais c’est très exceptionnel.
Et donc, je ne crains pas d’insister : un fils portant le même prénom que son père, cela n’existe pratiquement pas chez les Juifs.
Par ailleurs, dans sa treizième symphonie « Babi Yar », Chostakovitch a mis en musique le poème éponyme d’Evguéni Evtouchenko, qui est une protestation contre l’antisémitisme et qui dénonce l’attitude des autorités soviétiques vis-à-vis de la mémoire du massacre des Juifs en Ukraine.
Affranchissons-nous de ces bobards ! |
Je dis « peut-être », car l’expérience montre que tout est possible, même le plus absurde, et pas seulement de la part des gens les plus insensés.
Frans C. Lemaire consacre à Dmitri Chostakovitch pas moins de 11 pages (pp. 535-545), mais il précise que le compositeur russe, bien qu’ayant fait preuve d’une compassion et d’un intérêt particuliers pour le destin juif, n’était pas juif lui-même.
Les origines de Dmitri Dmitrievitch Chostakovitch sont russes et polonaises. Il était le fils de Dmitri Boleslavovitch Chostakovitch et de Sofiya Vasilievna Kokoulina. Son grand-père paternel Boleslav Chostakovitch, ou Boleslaw Szostakowicz en polonais, dont les ascendants étaient polonais et catholiques, avait été exilé en Sibérie pour avoir été impliqué dans une tentative d’assassinat du tsar Alexandre II, en 1866 (Wikipedia).
Dmitri Dmitrievitch signifie Dmitri, fils de Dmitri. Je dois encore le répéter ici, un fils portant le même prénom que son père, cela n’existe pratiquement pas chez les Juifs. Je dis « pratiquement » : je sais, cela existe quand même. Mais c’est très exceptionnel.
Et donc, je ne crains pas d’insister : un fils portant le même prénom que son père, cela n’existe pratiquement pas chez les Juifs.