Qui avait affirmé un jour que Clément Ader était juif ? Un internaute de mes amis qui entretenait la même illusion au sujet de Galilée et de Copernic.
Clément Agnès Ader, ingénieur et pionnier de l’aviation, est né en 1841 à Muret (Haute-Garonne). Déjà, on voit mal comment un Juif aurait pu naître dans un endroit aussi perdu d’Occitanie à cette époque. Et puis, un garçon juif recevant un deuxième prénom féminin, c’est très invraisemblable (c’est absolument contraire au judaïsme et à la tradition juive).
Clément Ader était le fils de François Ader et d’Antoinette, née Forthané. Les Ader « sont tournés vers la menuiserie depuis plusieurs générations » (Wikipedia).
Ader est un nom de famille gascon, d’origine germanique, issu des racines ad (noble) et wara (protecteur). Les prénoms les plus courants chez les Ader sont Jean, Françoise, Marie, Pierre, Jeanne...
L’arrière-grand-père avait rénové l’église d’Ox, à quelques kilomètres de Muret. « Son grand-père maternel, qui servit dans les armées de Napoléon, vivait avec sa femme dans un moulin dont le mécanisme enchanta longtemps le petit Clément. Il venait souvent le regarder, tout en écoutant les récits de campagne de son aïeul » (Wikipedia).
Enfin, « Ader père espérait beaucoup que Clément lui succédât à la tête de la menuiserie familiale. » Mais il se résigna à l’envoyer étudier à Toulouse à l’âge de 12 ans, comme pensionnaire dans une institution.
De tous les détails qui précèdent, il n’en est pas un seul qui ne soit en contradiction avec l’idée qu’Ader aurait pu être juif.
Allez, encore un monument funéraire (avec ce rappel : on ne fleurit généralement pas les tombes juives).
Ce que nous devons à un Juif, et même, d’une certaine manière, à deux ou trois Juifs (Siegfried Marcus, Emil Jellinek et André Citroën), ce n’est pas l’avion, mais l’automobile : peu de gens le savent aujourd’hui, même si nous sommes bien plus nombreux à utiliser l’auto que l’avion.
Sources : Wikipedia, geopatronyme.com, genealogie.com
Clément Agnès Ader, ingénieur et pionnier de l’aviation, est né en 1841 à Muret (Haute-Garonne). Déjà, on voit mal comment un Juif aurait pu naître dans un endroit aussi perdu d’Occitanie à cette époque. Et puis, un garçon juif recevant un deuxième prénom féminin, c’est très invraisemblable (c’est absolument contraire au judaïsme et à la tradition juive).
Tombe de Clément Ader |
Ader est un nom de famille gascon, d’origine germanique, issu des racines ad (noble) et wara (protecteur). Les prénoms les plus courants chez les Ader sont Jean, Françoise, Marie, Pierre, Jeanne...
L’arrière-grand-père avait rénové l’église d’Ox, à quelques kilomètres de Muret. « Son grand-père maternel, qui servit dans les armées de Napoléon, vivait avec sa femme dans un moulin dont le mécanisme enchanta longtemps le petit Clément. Il venait souvent le regarder, tout en écoutant les récits de campagne de son aïeul » (Wikipedia).
Enfin, « Ader père espérait beaucoup que Clément lui succédât à la tête de la menuiserie familiale. » Mais il se résigna à l’envoyer étudier à Toulouse à l’âge de 12 ans, comme pensionnaire dans une institution.
De tous les détails qui précèdent, il n’en est pas un seul qui ne soit en contradiction avec l’idée qu’Ader aurait pu être juif.
Allez, encore un monument funéraire (avec ce rappel : on ne fleurit généralement pas les tombes juives).
Ce que nous devons à un Juif, et même, d’une certaine manière, à deux ou trois Juifs (Siegfried Marcus, Emil Jellinek et André Citroën), ce n’est pas l’avion, mais l’automobile : peu de gens le savent aujourd’hui, même si nous sommes bien plus nombreux à utiliser l’auto que l’avion.
Sources : Wikipedia, geopatronyme.com, genealogie.com