Un musicien dont le nom se termine par « -meyer », dont le premier prénom est Abraham… et qui a étudié auprès d’Ignaz (Isaac) Moscheles ! Je ne suis pas surpris qu’on m’ait déclaré un jour que ce monsieur était juif.
Or, il n’en est rien. Niedermeyer est un nom germanique, comme ses variantes Niedermayer et Niedermeier, et les prénoms bibliques ne sont pas rares chez les protestants.
Effectivement, Abraham Louis Niedermeyer, baron d’Altenbourg, né à Nyon, en Suisse, était issu d’une famille de Suisses protestants. Cela ne l’empêcha pas de se passionner pour la liturgie catholique.
Son épouse s’appelait Jeanne Suzanne Charlotte des Vignes de Givrins. Au passage, le prénom usuel de Niedermeyer était Louis, et non pas Abraham.
Après avoir donné en concert sa Messe solennelle en l’église Saint-Eustache, à Paris, Louis Niedermeyer se consacra essentiellement à la musique d’église. On lui doit plusieurs messes et de nombreux motets.
Il réorganisa l’institut de musique religieuse d’Alexandre-Étienne Choron, qui devint l’École de musique religieuse et classique, plus connue sous le nom d’école Niedermeyer de Paris (plus d’un siècle après sa mort, son nom allait être donné au conservatoire d’Issy-les-Moulineaux).
Louis Niedermeyer fonda également un périodique consacré à la musique religieuse (chrétienne). Par la suite, il écrivit un volumineux ouvrage sur l’accompagnement pour orgue des offices de l’Église.
Sources : Wikipedia, Universalis, symphozik.info
Or, il n’en est rien. Niedermeyer est un nom germanique, comme ses variantes Niedermayer et Niedermeier, et les prénoms bibliques ne sont pas rares chez les protestants.
À Nyon, alors ! |
Son épouse s’appelait Jeanne Suzanne Charlotte des Vignes de Givrins. Au passage, le prénom usuel de Niedermeyer était Louis, et non pas Abraham.
Après avoir donné en concert sa Messe solennelle en l’église Saint-Eustache, à Paris, Louis Niedermeyer se consacra essentiellement à la musique d’église. On lui doit plusieurs messes et de nombreux motets.
Il réorganisa l’institut de musique religieuse d’Alexandre-Étienne Choron, qui devint l’École de musique religieuse et classique, plus connue sous le nom d’école Niedermeyer de Paris (plus d’un siècle après sa mort, son nom allait être donné au conservatoire d’Issy-les-Moulineaux).
Louis Niedermeyer fonda également un périodique consacré à la musique religieuse (chrétienne). Par la suite, il écrivit un volumineux ouvrage sur l’accompagnement pour orgue des offices de l’Église.
Sources : Wikipedia, Universalis, symphozik.info