Le Pakistanais Farrukh Saleem (j’aurais tendance à écrire plutôt Farroukh Salim), qui a dressé une liste de personnalités juives (sans mauvaise intention, semble-t-il) n’est pas le seul à s’être mépris, de façon certes excusable, concernant le regretté Charles Bronson.
Il y a tout d’abord le physique de l’acteur, plus particulièrement son teint hâlé et ses cheveux bruns, qui a incité les cinéastes à lui proposer des rôles d’Amérindien et de Latino-américain. Or, non seulement le teint et la couleur des cheveux ne sont pas des indices de judéité, mais si l’on fait abstraction de ces deux aspects, Charles Bronson avait plutôt une tête de Slave, et pour cause.
Quoi qu’il en soit, il n’était ni amérindien ni latino et je réitérerai ici ma remarque à propos d’Alain Souchon par exemple, dont j’écrivais qu’on pouvait lui trouver une ressemblance avec un Juif comme avec un non-juif.
Il y a ensuite la question du nom. Certes, Bronson commence comme Bronstein et se termine comme Mendelson. Je pourrais m’amuser à développer ce point, mais le vrai nom de l’acteur était Buchinsky. On connaît des Juifs qui ont un patronyme en « -sky » (comme Trotsky dont le vrai nom était Bronstein) et même en « -insky » (Pinsky, Upinsky, etc.), voire, en « -chinsky »...
Cependant, comme se plaisent à l’affirmer avec insistance certains commentateurs parfois assez douteux, « un nom ne prouve rien ». Surtout que les noms en « -sky », ou même en « -chinsky », ne sont certainement pas une exclusivité juive.
Enfin, il y a eu des Juifs dans l’entourage le plus proche de Charles Bronson : des amis, notamment un certain Jack Klugman qui fut son meilleur ami et son colocataire, et sa première femme, Harriet Tendler. Mais lui-même ne l’était pas.
Charles Dennis Buchinsky était le onzième enfant d’une famille ouvrière d’origine lithuanienne, polonaise et tatare (d’où, sans doute, les cheveux bruns). À la maison, on parlait lithuanien. Le père était mineur de fond, et Charles a commencé lui aussi sa vie active dans la mine. Cela fait au moins cinq indices de non-judéité.
Score 4 sur 15 sur le site Jew Or Not Jew, qui dit mieux ?
Sources : encinematheque.fr, jewornotjew.com, terredisrael.com, wearemoviegeeks.com, Wikipedia
Il y a tout d’abord le physique de l’acteur, plus particulièrement son teint hâlé et ses cheveux bruns, qui a incité les cinéastes à lui proposer des rôles d’Amérindien et de Latino-américain. Or, non seulement le teint et la couleur des cheveux ne sont pas des indices de judéité, mais si l’on fait abstraction de ces deux aspects, Charles Bronson avait plutôt une tête de Slave, et pour cause.
Quand nous bronzons, faisons-nous plus juif ? |
Il y a ensuite la question du nom. Certes, Bronson commence comme Bronstein et se termine comme Mendelson. Je pourrais m’amuser à développer ce point, mais le vrai nom de l’acteur était Buchinsky. On connaît des Juifs qui ont un patronyme en « -sky » (comme Trotsky dont le vrai nom était Bronstein) et même en « -insky » (Pinsky, Upinsky, etc.), voire, en « -chinsky »...
Cependant, comme se plaisent à l’affirmer avec insistance certains commentateurs parfois assez douteux, « un nom ne prouve rien ». Surtout que les noms en « -sky », ou même en « -chinsky », ne sont certainement pas une exclusivité juive.
Enfin, il y a eu des Juifs dans l’entourage le plus proche de Charles Bronson : des amis, notamment un certain Jack Klugman qui fut son meilleur ami et son colocataire, et sa première femme, Harriet Tendler. Mais lui-même ne l’était pas.
Charles Dennis Buchinsky était le onzième enfant d’une famille ouvrière d’origine lithuanienne, polonaise et tatare (d’où, sans doute, les cheveux bruns). À la maison, on parlait lithuanien. Le père était mineur de fond, et Charles a commencé lui aussi sa vie active dans la mine. Cela fait au moins cinq indices de non-judéité.
Score 4 sur 15 sur le site Jew Or Not Jew, qui dit mieux ?
Sources : encinematheque.fr, jewornotjew.com, terredisrael.com, wearemoviegeeks.com, Wikipedia