Le jour où j’avais vu le nom de Vincent Bolloré sur une prétendue liste de Juifs, laquelle était publiée sur la base des motivations que l’on devine, il m’avait paru évident qu’il s’agissait une fois de plus d’une absurdité, comme dans le cas de Pierre Bergé, de Martin Bouygues, de Geneviève de Fontenay ou d’Élisabeth Guigou, pour ne citer que quelques exemples.
Vincent Bolloré est issu d’une famille d’industriels bretons. Il est fils de Michel Bolloré et de Monique Follot, et ces deux patronymes ne suggèrent absolument pas une ascendance juive.
Or, il s’avère que la grand-mère maternelle de Vincent Bolloré, l’épouse de son grand-père maternel Henri Émile Follot, s’appelait Nicole Goldschmidt, et qu’elle était juive.
Selon la loi juive, « est juif quiconque est né de mère juive ». Si l’on applique cette règle à la lettre, ou peut-être plus exactement à la manière d’une loi mathématique, alors la mère de Vincent Bolloré était juive et par voie de conséquence, l’intéressé l’est aussi.
On connaît des exemples de personnes revendiquant leur identité juive après avoir appris que leur grand-mère maternelle était juive, alors même que leurs trois autres grands-parents ne l’étaient pas.
Il semble que Vincent Bolloré ait été très attaché à sa grand-mère maternelle. Cependant, outre le fait qu’il soit né de deux parents de confession catholique, il est lui-même devenu catholique pratiquant.
À Jean-Marie Lustiger, qui avait déclaré après sa nomination à l’archevêché de Paris qu’en devenant chrétien il avait assumé son judaïsme, le Grand rabbin de France de l’époque, René Samuel Sirat, avait répondu : « On ne peut pas être juif et chrétien en même temps. »
Comme je l’ai suggéré précédemment, notamment à propos de Mouammar Kadhafi, l’identité juive n’est pas affaire de logique mathématique. Si la logique et le bon sens divergent, sans doute convient-il ici d’opter pour le bon sens. Et que dit le bon sens ? Qu’un homme qui est né de parents chrétiens, qui a trois grands-parents non juifs et qui est lui-même catholique pratiquant, n’est pas juif.
Sources : Entreprendre ; Wikipedia.
Vincent Bolloré est issu d’une famille d’industriels bretons. Il est fils de Michel Bolloré et de Monique Follot, et ces deux patronymes ne suggèrent absolument pas une ascendance juive.
Bon, alors, Bolloré ? |
Selon la loi juive, « est juif quiconque est né de mère juive ». Si l’on applique cette règle à la lettre, ou peut-être plus exactement à la manière d’une loi mathématique, alors la mère de Vincent Bolloré était juive et par voie de conséquence, l’intéressé l’est aussi.
On connaît des exemples de personnes revendiquant leur identité juive après avoir appris que leur grand-mère maternelle était juive, alors même que leurs trois autres grands-parents ne l’étaient pas.
Il semble que Vincent Bolloré ait été très attaché à sa grand-mère maternelle. Cependant, outre le fait qu’il soit né de deux parents de confession catholique, il est lui-même devenu catholique pratiquant.
À Jean-Marie Lustiger, qui avait déclaré après sa nomination à l’archevêché de Paris qu’en devenant chrétien il avait assumé son judaïsme, le Grand rabbin de France de l’époque, René Samuel Sirat, avait répondu : « On ne peut pas être juif et chrétien en même temps. »
Comme je l’ai suggéré précédemment, notamment à propos de Mouammar Kadhafi, l’identité juive n’est pas affaire de logique mathématique. Si la logique et le bon sens divergent, sans doute convient-il ici d’opter pour le bon sens. Et que dit le bon sens ? Qu’un homme qui est né de parents chrétiens, qui a trois grands-parents non juifs et qui est lui-même catholique pratiquant, n’est pas juif.
Sources : Entreprendre ; Wikipedia.