Le site internet intitulé « Juifs célèbres » publie une fois de plus un bobard, que reprend à son compte le site de la Ligue de défense juive. Cette fois, il s’agit du nouveau Premier ministre britannique, Boris Johnson : « Le [P]remier ministre du Royaume[-]Uni, Boris Johnson, est juif ».
Vous m’en direz tant.
Johnson aurait « révélé ses racines juives lors de sa visite au Kotel » (le mur « des Lamentations »). En outre, la mère de Boris Johnson, Charlotte Mary Offlow Fawcett, serait « la fille d’une [J]uive ashkénaze ».
« Son arrière-grand-père maternel était rabbin en Lituanie », est-il précisé. Il s’agit d’Elias Lowe, fils de Charles Lowe et de Sarah (Sophie), née Ragoler. Voilà qui est extrêmement douteux.
En effet, l’épouse d’Elias Lowe, Helen Porter, n’était pas juive. Comment un rabbin aurait-il pu épouser une non-juive ? C’était strictement impossible, à moins que celle-ci ait été convertie en bonne et due forme. Ce n’était pas le cas.
Boris Johnson, de son nom complet Alexander Boris de Pfeffel Johnson, est le fils de Stanley Patrick Johnson et de Charlotte Johnson Wahl, née Fawcett, elle-même fille de Sir James Fawcett et de Frances Beatrice, veuve de Nicholas Anthony Maria Wahl, née Lowe, fille d’Elias Avery Lowe et de Helen Tracey Porter, laquelle était la fille de Henry Clinton Porter et de Clara, née Holcombe, fille de Judson Holcombe et de Maria, née Nobles.
Le père de Boris Johnson, Stanley Patrick Johnson, était le fils d’Osman Ali Kemal Johnson, surnommé Wilfred et d’Irene Williams, « Wilfred » étant lui-même le fils de Bey Ali Kemal, né à Istanbul, et de Winifred Emma Mary, née Brun.
Quant à la grand-mère de Boris Johnson, Irene Johnson, née Yvonne Eileen Irene Williams, elle était la fille de Stanley Fred Williams et de Marie-Louise von Pfeffel.
Dans la généalogie de Boris Johnson, nous trouvons donc simplement un arrière-grand-père juif côté maternel, le père de sa grand-mère. Du côté paternel, nous trouvons un arrière-grand-père turc de confession musulmane.
Bien évidemment, Boris Johnson lui-même n’est pas plus juif que turc, et pas plus juif que musulman.
Sources : Juifs célèbres ; geni.com, sur Boris Johnson, sur Charlotte Fawcett, sur Frances Lowe, sur Clara Holcombe, sur Elias Lowe, sur Stanley Johnson et sur Irene Williams.
Vous m’en direz tant.
Johnson aurait « révélé ses racines juives lors de sa visite au Kotel » (le mur « des Lamentations »). En outre, la mère de Boris Johnson, Charlotte Mary Offlow Fawcett, serait « la fille d’une [J]uive ashkénaze ».
Boris Johnson au Kotel |
En effet, l’épouse d’Elias Lowe, Helen Porter, n’était pas juive. Comment un rabbin aurait-il pu épouser une non-juive ? C’était strictement impossible, à moins que celle-ci ait été convertie en bonne et due forme. Ce n’était pas le cas.
Boris Johnson, de son nom complet Alexander Boris de Pfeffel Johnson, est le fils de Stanley Patrick Johnson et de Charlotte Johnson Wahl, née Fawcett, elle-même fille de Sir James Fawcett et de Frances Beatrice, veuve de Nicholas Anthony Maria Wahl, née Lowe, fille d’Elias Avery Lowe et de Helen Tracey Porter, laquelle était la fille de Henry Clinton Porter et de Clara, née Holcombe, fille de Judson Holcombe et de Maria, née Nobles.
Le père de Boris Johnson, Stanley Patrick Johnson, était le fils d’Osman Ali Kemal Johnson, surnommé Wilfred et d’Irene Williams, « Wilfred » étant lui-même le fils de Bey Ali Kemal, né à Istanbul, et de Winifred Emma Mary, née Brun.
Quant à la grand-mère de Boris Johnson, Irene Johnson, née Yvonne Eileen Irene Williams, elle était la fille de Stanley Fred Williams et de Marie-Louise von Pfeffel.
Dans la généalogie de Boris Johnson, nous trouvons donc simplement un arrière-grand-père juif côté maternel, le père de sa grand-mère. Du côté paternel, nous trouvons un arrière-grand-père turc de confession musulmane.
Bien évidemment, Boris Johnson lui-même n’est pas plus juif que turc, et pas plus juif que musulman.
Sources : Juifs célèbres ; geni.com, sur Boris Johnson, sur Charlotte Fawcett, sur Frances Lowe, sur Clara Holcombe, sur Elias Lowe, sur Stanley Johnson et sur Irene Williams.