Je n’y croyais pas, et pourtant, c’est arrivé : en décembre 2018, sur Facebook, un intervenant, lui-même juif, a déclaré en guise de commentaire, à propos de je ne sais plus quelle publication, que la mère du président Macron était « d’origine juive algérienne ». Plaisantait-il ? Dans tous les cas, il ne semblait pas se prendre trop au sérieux, car lorsque je lui ai porté la contradiction, il a salué ma réponse d’un émoticône souriant.
Emmanuel Macron a cependant été, depuis le début de sa première campagne électorale, la cible d’une foule d’antisémites : non pas parce qu’on le croyait juif, mais parce qu’avant de se lancer dans la politique, il avait occupé un emploi de cadre supérieur au sein de la banque Rothschild & Cie.
Comme le révèlent tristement certaines manifestations de rue – ou de rond-point –, le nom de Rothschild est toujours associé aux mêmes fantasmes absurdes et nauséabonds qu’au temps de Drumont, de Willette, de Céline et de Pétain.
Pour en revenir à notre sujet, j’ai déjà fait remarquer que la notion d’origine(s) juive(s) était apparemment très élastique. Quoi qu’il en soit, on ne connaît à Emmanuel Macron aucun ascendant juif, ni du côté maternel, ni du côté paternel.
Le père d’Emmanuel Macron, Jean-Michel, est le fils d’André Macron et de Jacqueline, née Robertson, elle-même fille de George William Robertson et de Suzanne Leblond, fille d’Eugène Leblond et d’Alice Tison. Bien évidemment, aucun de ces patronymes ne suggère des « origines juives ».
La mère d’Emmanuel Macron, Françoise Noguès, est la fille de Jean Noguès et de Germaine, née Arribet, elle-même fille d’Ernest Arribet et de Marie-Madeleine, née Millet, cette dernière ayant eu pour parents Isidore Millet et Sophie, née Cha. J’ignore d’où vient ce dernier patronyme, mais il ne semble pas qu’il soit porté par des Juifs davantage qu’Arribet, Millet ou Noguès (surtout avec pas moins de 78 Jean-Baptiste recensés sur le Web). En outre, comme je l’ai déjà mentionné ailleurs, le prénom Marie-Madeleine fait clairement référence à l’iconographie chrétienne.
Rien n’indique, non plus, un lien quelconque avec l’Algérie.
Inutile de pousser plus loin les recherches.
Sources : geneanet.org ; Wikipedia.
Emmanuel Macron a cependant été, depuis le début de sa première campagne électorale, la cible d’une foule d’antisémites : non pas parce qu’on le croyait juif, mais parce qu’avant de se lancer dans la politique, il avait occupé un emploi de cadre supérieur au sein de la banque Rothschild & Cie.
Deux bons amis des Juifs |
Pour en revenir à notre sujet, j’ai déjà fait remarquer que la notion d’origine(s) juive(s) était apparemment très élastique. Quoi qu’il en soit, on ne connaît à Emmanuel Macron aucun ascendant juif, ni du côté maternel, ni du côté paternel.
Le père d’Emmanuel Macron, Jean-Michel, est le fils d’André Macron et de Jacqueline, née Robertson, elle-même fille de George William Robertson et de Suzanne Leblond, fille d’Eugène Leblond et d’Alice Tison. Bien évidemment, aucun de ces patronymes ne suggère des « origines juives ».
La mère d’Emmanuel Macron, Françoise Noguès, est la fille de Jean Noguès et de Germaine, née Arribet, elle-même fille d’Ernest Arribet et de Marie-Madeleine, née Millet, cette dernière ayant eu pour parents Isidore Millet et Sophie, née Cha. J’ignore d’où vient ce dernier patronyme, mais il ne semble pas qu’il soit porté par des Juifs davantage qu’Arribet, Millet ou Noguès (surtout avec pas moins de 78 Jean-Baptiste recensés sur le Web). En outre, comme je l’ai déjà mentionné ailleurs, le prénom Marie-Madeleine fait clairement référence à l’iconographie chrétienne.
Rien n’indique, non plus, un lien quelconque avec l’Algérie.
Inutile de pousser plus loin les recherches.
Sources : geneanet.org ; Wikipedia.