Qui croit que Gutenberg était juif ? Le politologue pakistanais Farrukh Saleem, par exemple, qui a dressé une liste de personnalités juives dans laquelle il s’est également fourvoyé concernant Charles Bronson ainsi que Sandra Bullock. Mais il n’est certainement pas le seul. Il y a des gens qui s’imaginent que quiconque porte un nom germanique en « -berg » est juif. Par ailleurs, il existe effectivement des Juifs qui s’appellent Gutenberg.
S’il existe des Juifs qui s’appellent Gutenberg, c’est peut-être parce qu’un de leurs ancêtres s’était choisi ce nom par admiration pour un homme célèbre, comme d’autres choisirent un jour de s’appeler Schiller ou Lessing. Ou bien, c’est peut-être parce que ce nom qui signifie la bonne montagne avait de bonnes chances d’échoir un jour à un Juif, comme une foule d’autres noms du même genre commençant par « Gut- » ou se terminant par « -berg »...
Mais si l’inventeur de l’imprimerie est entré dans l’histoire sous ce nom (autrefois francisé en Gutemberg, voire Guttemberg, de même que son prénom était francisé en Jean), en réalité il ne s’appelait pas Gutenberg.
Il s’appelait Johannes Gensfleisch zur Laden zum Gutenberg. Autant dire que son patronyme était Gensfleisch, et que Gutenberg n’était finalement qu’un surnom.
Son père s’appelait Friele Gensfleisch zur Laden ; sa mère s’appelait Else Wirich.
Gutenberg était issu d’une famille de patriciens. Son père exerçait à Mayence la fonction de maître des monnaies auprès de l’archevêque local. Il est supposé que Gutenberg avait étudié notamment la littérature et la théologie (chrétienne).
Par ailleurs, il semblerait qu’il ait été baptisé dans l’église Saint-Christophe proche de sa maison natale.
En 1465, il fut anobli par l’archevêque de Mayence, Adolphe II de Nassau.
J’ai déjà fait valoir que même si les Goldberg actuels étaient tous juifs (ce qui resterait à prouver), Johann Gottlieb Goldberg, qui vécut il y a trois siècles, ne l’était pas. De même, on admettra que, quand bien même tous les Gutenberg actuels seraient juifs, rien n’indique que Johannes Gensfleisch alias Gutenberg aurait pu l’être.
Sources : iletaitunehistoire.com, Wikipedia.
S’il existe des Juifs qui s’appellent Gutenberg, c’est peut-être parce qu’un de leurs ancêtres s’était choisi ce nom par admiration pour un homme célèbre, comme d’autres choisirent un jour de s’appeler Schiller ou Lessing. Ou bien, c’est peut-être parce que ce nom qui signifie la bonne montagne avait de bonnes chances d’échoir un jour à un Juif, comme une foule d’autres noms du même genre commençant par « Gut- » ou se terminant par « -berg »...
Mais si l’inventeur de l’imprimerie est entré dans l’histoire sous ce nom (autrefois francisé en Gutemberg, voire Guttemberg, de même que son prénom était francisé en Jean), en réalité il ne s’appelait pas Gutenberg.
Il s’appelait Johannes Gensfleisch zur Laden zum Gutenberg. Autant dire que son patronyme était Gensfleisch, et que Gutenberg n’était finalement qu’un surnom.
Son père s’appelait Friele Gensfleisch zur Laden ; sa mère s’appelait Else Wirich.
Gutenberg était issu d’une famille de patriciens. Son père exerçait à Mayence la fonction de maître des monnaies auprès de l’archevêque local. Il est supposé que Gutenberg avait étudié notamment la littérature et la théologie (chrétienne).
Par ailleurs, il semblerait qu’il ait été baptisé dans l’église Saint-Christophe proche de sa maison natale.
En 1465, il fut anobli par l’archevêque de Mayence, Adolphe II de Nassau.
J’ai déjà fait valoir que même si les Goldberg actuels étaient tous juifs (ce qui resterait à prouver), Johann Gottlieb Goldberg, qui vécut il y a trois siècles, ne l’était pas. De même, on admettra que, quand bien même tous les Gutenberg actuels seraient juifs, rien n’indique que Johannes Gensfleisch alias Gutenberg aurait pu l’être.
Sources : iletaitunehistoire.com, Wikipedia.