Je l’avoue, jusqu’à la sortie de son ouvrage autobiographique Un bon fils en 2014, j’étais de ceux, plutôt nombreux il est vrai, qui avaient toujours associé Pascal Bruckner aux « intellectuels juifs » (myboox.fr).
Son nom y était peut-être pour quelque chose, bien que je sache pertinemment que le compositeur Anton Bruckner n’était pas juif du tout. Certes, il y avait aussi ses liens et ses affinités avec Alain Finkielkraut.
« L’ex-partenaire de Finkielkraut s’amuse qu’on le croie juif, et plus encore, qu’on salue ses dénégations d’un « Je comprends » compatissant », commente Luc Le Vaillant (liberation.fr).
Ancien élève des Jésuites, Pascal Bruckner est le fils d’une mère catholique et d’un père protestant. Lui-même est athée.
En outre, son père était un antisémite fanatique qui voyait des Juifs partout (comme c’est visiblement le cas d’un certain nombre de lecteurs du présent blog), et qui considérait son STO chez Siemens comme « la plus belle partie de [son] existence » (nouvelobs.com).
Dans Un bon fils, Bruckner nous révèle « les détails effrayants de son enfance passée à prier chaque jour pour voir mourir son père antisémite et raciste » (myboox.fr).
« Après tout, ma fille est juive », nous déclare-t-il cependant. Est-ce à dire que la mère de sa fille est juive, ou que sa fille s’est convertie ? Il n’en dit pas davantage dans l’interview en question.
On pourra aussi se référer à une intéressante interview de Pascal Bruckner accessible en ligne, sur le site internet Akadem.
Son nom y était peut-être pour quelque chose, bien que je sache pertinemment que le compositeur Anton Bruckner n’était pas juif du tout. Certes, il y avait aussi ses liens et ses affinités avec Alain Finkielkraut.
Le fils ne priait pas pour le père... |
Ancien élève des Jésuites, Pascal Bruckner est le fils d’une mère catholique et d’un père protestant. Lui-même est athée.
En outre, son père était un antisémite fanatique qui voyait des Juifs partout (comme c’est visiblement le cas d’un certain nombre de lecteurs du présent blog), et qui considérait son STO chez Siemens comme « la plus belle partie de [son] existence » (nouvelobs.com).
Dans Un bon fils, Bruckner nous révèle « les détails effrayants de son enfance passée à prier chaque jour pour voir mourir son père antisémite et raciste » (myboox.fr).
« Après tout, ma fille est juive », nous déclare-t-il cependant. Est-ce à dire que la mère de sa fille est juive, ou que sa fille s’est convertie ? Il n’en dit pas davantage dans l’interview en question.
On pourra aussi se référer à une intéressante interview de Pascal Bruckner accessible en ligne, sur le site internet Akadem.