jeudi 23 octobre 2025

Roschdy Zem est allé (en Israël), a vécu mais n’est pas devenu... juif

En 2009, le chroniqueur et notable juif Jean Corcos déclarait qu’un certain nombre d’internautes associaient le mot juif à deux personnalités de confession musulmane, Rachida Dati et Roschdy Zem (voir mon article sur Thierry Ardisson).

Concernant Roschdy Zem, qu’est-ce qui a pu motiver une telle méprise ? Sans doute le fait qu’il incarne un personnage juif, Yoram Harrari, dans le film franco-israélien Va, vis et deviens de Radu Mihaileanu.

Il n’a pourtant pas le type !

En effet, comme je l’ai mentionné maintes fois, dès qu’un acteur interprète un personnage juif, beaucoup de gens s’imaginent qu’il est juif lui-même.

Par ailleurs, je note que sur Google, au moment où ces lignes sont écrites, la saisie de « Roschdy Zem r » et de « Roschdy Zem i » fait apparaître respectivement « religion » et « Israël » en deuxième position, ce qui est assez suggestif.

Dans son film Mauvaise foi, dont beaucoup de gens ont vu la bande-annonce, le cinéaste et acteur met en scène une Juive qui présente un Arabe à ses parents. Dans ce film, il interprète un Arabe. Au passage, Cécile de France, qui incarne la Juive en question, n’est pas juive.

Roschdy Zamzem, de son vrai nom, est issu d’une famille amazighe franco-marocaine. Son père a été ouvrier sur des chantiers et sa mère, originaire du Maroc, a été femme de ménage. La famille Zamzem a vécu dans un bidonville et jusqu’à l’âge de six ans, Roschdy a été confié, par l’intermédiaire du Secours catholique, à une famille d’accueil belge et catholique.

Son prénom, Roshdy, lui a été donné en hommage à l’acteur égyptien Rouchdi Abaza et dans son film autobiographique Les Miens, le personnage principal s’appelle Ryad.


Sources : Jeune Afrique ; Wikipedia.

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