Même s’ils faisaient attention aux propos qu’ils pouvaient tenir sur le judaïsme et aussi à leurs éventuels interlocuteurs, ils ont toujours été heureux de pouvoir parler en toute franchise avec leur grand ami, Rostropovi[t]ch, qui n’était pas juif. — Jeni Frazer, Times of Israel, 15/04/2017.
Une sépulture pas vraiment juive. |
On ne s’étonnera pas qu’en Occident, certains aient cru que le fameux violoncelliste et dissident russe était juif, comme en témoigne notamment cet extrait d’une coupure de presse :
« Fils de violoncelliste, Mstislav Leopoldovitch Rostropovitch naît le 27 mars 1927 dans une famille juive de Bakou (Azerbaïdjan). » (Libération, 27/04/2007)
Au fil du temps, l’article de Wikipedia a tantôt indiqué qu’il était juif par sa mère, tantôt suggéré qu’il n’était pas juif. Au moment où ces lignes sont écrites, il y est dit que le musicien était né « de mère russe et de père issu de la noblesse polono-biélorusse » et on y lit également qu’après son décès, son corps a été « exposé dans la cathédrale du Christ-Sauveur », où une cérémonie a ensuite eu lieu en présence de nombreuses personnalités russes.
La photo de sa tombe le confirme également, « Slava » était un Slave de confession chrétienne orthodoxe.