mardi 16 juillet 2024

La généalogie de Ségolène Royal

La facilité avec laquelle certains prêtent une identité juive à des célébrités est stupéfiante. Pour Nicolas Sarkozy, il aura suffi qu’il ait un grand-père juif et pour François Hollande, qu’il porte un nom de pays.

Et pour Ségolène Royal ? Est-ce parce qu’elle a été la compagne d’un homme qui portait un nom de pays ?

Avec son digne homologue israélien.

À moins que ce soit en raison de certains noms qui apparaissent dans son arbre généalogique en remontant à quatre ou cinq générations ?

Ou bien, parce qu'on aura entendu dire qu’elle est une cousine éloignée de Dominique Strauss-Kahn ?

Côté paternel, Marie Ségolène Royal, de son vrai nom, est la fille d’un lieutenant-colonel d’artillerie de marine, Jacques Royal, et la petite-fille d’un général de brigade du 44e régiment d’artillerie, Florian Auguste Émile Royal. Sa grand-mère s’appelait Marie-Thérèse Carage.

C’est parmi les ascendants de son grand-père maternel Henri Dehaye qu’on trouve des Zimmermann, des Klein et des Marcus, les noms auxquels je faisais allusion.

Or, ce sont des noms à consonnance germanique qui peuvent être portés aussi bien par des Alsaciens chrétiens que par des Juifs, ou encore, parfois, par des personnes ayant eu un aïeul juif.

Surtout qu’outre les Dehaye, on y trouve également des noms comme Blondin, Mercier, Rouis, Pauly, etc.

La mère de Ségolène Royal, Hélène Dehaye, était la fille d’Henri Dehaye et de Jeanne Simon-Boisliboult, elle-même fille d’Octave Auguste Simon-Boisliboult et de Blanche Pregent. Côté Simon, on rencontre un Jean-Baptiste et une Marie-Madeleine et côté Pregent, des patronymes comme Benoît, Leroy et Lemaître.

J’ose supposer que je n’ai pas besoin de remonter jusqu’au XVIIe siècle dans sa généalogie pour pouvoir conclure à l’absurdité du racontar qui nous occupe ?


Sources : Atlantico ; Geneanet ; Wikipedia.

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