mercredi 22 mai 2024

Paulo Coelho, lo yehoudi (c’est de l’hébreu)

La légende à la source de son livre L’Alchimiste serait celle du fondateur d’une synagogue de Cracovie, Isaac Jakubowicz. Est-ce assez pour justifier l’idée, colportée par certains, que Paulo Coelho (de Souza) serait juif ?

En réalité, ce roman est aussi inspiré de la Bible et des Mille et une nuits.

C’est de l’hébreu !

Notons, par ailleurs, que l’écrivain brésilien a fréquenté l’école jésuite de San Ignacio. On imagine mal un jeune Juif fréquenter une école jésuite, surtout en Amérique du Sud.

Surtout, c’est en rencontrant sa seconde femme Christina Oiticica que Paulo Coelho « s’est réconcilié avec la confession catholique », peut-on lire sur un certain nombre de blogs et de sites Web (alalettre.com, booknode.com, Le Carroussel du Livre, mabib.fr, Médiathèque de Saint-Hilaire de Riez, philosophie-poeme.com, Wikipedia, etc.).

Au risque de me répéter, une telle formulation laisse penser qu’il s’agit bien de la religion de sa famille.

En outre, on peut lire que c’est sur le chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle que Paulo Coelho aura trouvé l’inspiration de son premier livre, Le Pèlerin de Compostelle, qui fut publié en 1987.

On notera que l’ouvrage en question est antérieur à L’Alchimiste : de peu, il est vrai, mais l’auteur ayant effectué ledit pèlerinage l’année précédente, on peut penser que l’inspiration chrétienne, chez lui, aura précédé l’inspiration juive (ainsi que l’inspiration islamo-arabo-indo-persane).

Accessoirement, coelho est le mot portugais pour désigner le lapin et le patronyme Coelho n’est pas porté par des Juifs.

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