Sur Facebook, juste après qu’un intervenant, juif lui-même, ait prétendu qu’Alfred Rosenberg était juif, un autre a prêté à son tour une identité juive à Alzheimer, le neuropsychiatre qui a donné son nom à la terrible maladie.
Certes, on trouve chez les Juifs ashkénazes des noms de famille de ce style, comme par exemple Wertheimer. Aloïs Alzheimer lui-même épousa en 1894 une jeune veuve qui s’appelait Cecilia Geisenheimer et qui était juive, mais dont le nom de jeune fille était Wallerstein. Geisenheimer était le nom de son premier époux : était-il juif ? C’est fort possible, mais je n’en sais rien.
Aloïs Alzheimer est né en 1864 à Marktbreit, où existait alors une communauté juive. Par ailleurs, il n’y a pas de croix sur la sépulture d’Aloïs et de son épouse. Voilà pour les éléments qui ne contredisent pas l’hypothèse selon laquelle Alzheimer aurait été juif.
Et maintenant, passons aux choses sérieuses (c’est-à-dire, à tout le reste).
Les parents d’Aloïs Alzheimer habitaient Marktbreit, une ville à majorité protestante, mais ils voulaient que leurs fils aient une éducation catholique. Il envoyèrent donc Aloïs, puis ses frères, effectuer leur scolarité secondaire à Aschaffenburg, ville où se trouvait l’établissement catholique le plus proche, le Konigliche Humanistische Gymnasium que le père d’Aloïs avait lui-même fréquenté. Aloïs Alzheimer était donc catholique et né dans une famille catholique.
Sous le Troisième Reich, Aloïs Alzheimer, mort en 1915, n’a pas cessé d’être célébré comme une grande figure de l’Allemagne. C’est apparemment ce qui a sauvé ses enfants et petits-enfants, qui ont certes dû faire profil bas mais qui ont pu demeurer près de Munich pendant toute la guerre et ont tous survécu. On peut raisonnablement supposer que les choses se seraient passées autrement si Aloïs Alzheimer lui-même avait été juif.
Sources : Centre médical de l'Université du Nebraska
Certes, on trouve chez les Juifs ashkénazes des noms de famille de ce style, comme par exemple Wertheimer. Aloïs Alzheimer lui-même épousa en 1894 une jeune veuve qui s’appelait Cecilia Geisenheimer et qui était juive, mais dont le nom de jeune fille était Wallerstein. Geisenheimer était le nom de son premier époux : était-il juif ? C’est fort possible, mais je n’en sais rien.
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Et maintenant, passons aux choses sérieuses (c’est-à-dire, à tout le reste).
Les parents d’Aloïs Alzheimer habitaient Marktbreit, une ville à majorité protestante, mais ils voulaient que leurs fils aient une éducation catholique. Il envoyèrent donc Aloïs, puis ses frères, effectuer leur scolarité secondaire à Aschaffenburg, ville où se trouvait l’établissement catholique le plus proche, le Konigliche Humanistische Gymnasium que le père d’Aloïs avait lui-même fréquenté. Aloïs Alzheimer était donc catholique et né dans une famille catholique.
Sous le Troisième Reich, Aloïs Alzheimer, mort en 1915, n’a pas cessé d’être célébré comme une grande figure de l’Allemagne. C’est apparemment ce qui a sauvé ses enfants et petits-enfants, qui ont certes dû faire profil bas mais qui ont pu demeurer près de Munich pendant toute la guerre et ont tous survécu. On peut raisonnablement supposer que les choses se seraient passées autrement si Aloïs Alzheimer lui-même avait été juif.
Sources : Centre médical de l'Université du Nebraska
https://www.dreuz.info/2021/02/13/alois-alzheimer-le-specialiste-de-la-memoire/
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