dimanche 4 mai 2025

Andrew Lloyd Webber a écrit Cats, pas Katz...

Autre élément erroné de cette énumération de personnalités juives censées avoir marqué l’Histoire humaine, trouvée dans une publication qui circule sur Facebook, faussement présentée comme un discours prononcé à l’ONU par une prétendue représentante d’Israël (voir mes articles précédents), le compositeur britannique Andrew Lloyd Webber.

Andrew Lloyd Webber était le fils de William Southcombe Lloyd Webber et de Jean Hermione Johnstone, dont une sœur se prénommait Violet Mary St Clair.

Que fit-il entre deux messes ?

Webber n’indique pas a priori une ascendance juive, même si le patronyme Weber est parfois porté par des Juifs ; Lloyd et Johnstone, qui sont clairement des noms à consonance anglaise, encore moins.

Les parents de Jean Hermione Johnstone étaient Charles Campbell Gosling Johnstone et Laura Mary Hemans, laquelle était la fille de Willoughby Bathurst Hemans et d’Ella Laura Katherine Maitland. Plus en amont dans l’arbre généalogique apparaissent les noms Baillie, Odell et Newell. Aucun de ces noms ne suggère une ascendance juive.

Un compositeur juif aurait-il pu faire de Jésus-Christ une « superstar » ? Surtout, on imagine difficilement un musicien juif écrire une messe de requiem à la mémoire de son père, comme l’a fait Andrew Lloyd Webber.

Son père, après avoir commencé comme organiste, avait également composé une messe dédiée à sainte Marie-Madeleine. En outre, il avait été incinéré, indice superfétatoire indiquant que nous avons affaire à une famille chrétienne.

P.S.Cats est le nom d’une comédie musicale d’Andrew Lloyd Webber.


Sources : Sépulture d’A. Lloyd Webber ; Wikipedia et Wikitree.

mercredi 23 avril 2025

Parce qu’il y a « Meyer » dans Meyerhold ?

Dans mon article précédent sur Camille Saint-Saëns, j’ai évoqué un faux circulant sur les réseaux sociaux, un prétendu discours d’une personnalité israélienne devant l’ONU qui sert essentiellement de prétexte à des Juifs crédules pour fanfaronner bêtement, et à des antisémites pour se conforter dans leur haine pathologique.

Ce faux comportait une liste erronée de personnalités juives censées avoir marqué l’Histoire humaine.

Outre Colomb, Ionesco, Montaigne, Nostradamus, Newton et Saint-Saëns, on y trouvait également Vsevolod Meyerhold, un dramaturge et metteur en scène russe assassiné par le régime stalinien en 1940.

Meyer... It doesn’t hold!

Je ne vois qu’une explication à cette méprise, aussi ridicule que le reste du texte en question : le fait que l’intéressé porte un nom à consonnance germanique commençant par « Meyer ».

Voici deux faits indiquant clairement que Meyerhold n’était pas juif du tout :

D’une part, il était né en 1874 à Penza, qui était la ville de ses parents. Son père y possédait une usine. Or, Penza était située à bonne distance de la zone de résidence, région ouest de la Russie où les Juifs enregistrés comme tels étaient cantonnés de force par le pouvoir impérial, dans des conditions matérielles souvent misérables, jusqu’en 1917.

D’autre part, il s’était converti du luthéranisme à l’orthodoxie à l’âge de 21 ans, passant donc d’une confession chrétienne à une autre.

Fils d’Emil Meyerhold et d’Alvina Danilovna van der Neese, Vsevolod Meyerhold venait d’une famille d’Allemands russifiés et la religion de ses parents était le protestantisme luthérien.


Sources : Encyclopedia Universalis ; Wikipedia, sur Meyerhold et sur la zone de résidence.

jeudi 17 avril 2025

Saint-Saëns, censé être juif

Sur Facebook, des internautes reprennent un plaidoyer qu’aurait prononcé à l’Assemblée générale de l’ONU une Israélienne nommée Miriam Novak, reprochant aux Européens leur attitude hostile envers la nation juive. En réalité, il s’agit d’un canular, d’un « fake ». La partie qui nous intéresse est celle-ci : 

« […] Pendant deux mille ans, nous avons vécu parmi vous, vous offrant nos connaissances, découvertes et inventions. Nous vous avons donné l’alphabet, la Bible, la Vierge Marie, Jésus-Christ, les douze apôtres, Spinoza, Disraeli, Colomb, Newton, Nostradamus, Heine, Mendelssohn, Einstein, […] Saint-Saëns, Kafka, […] Montaigne, Mahler, […] Stanley Kubrick, Irving Berlin, Edward Teller, […] Eugène Ionesco, […] Mark Zuckerberg […] et encore des milliers de scientifiques et d’éducateurs. Imaginez combien de génies semblables auraient pu naître des millions de Juifs tués par vous, puis de leurs enfants […] »

Ça n’a pas de sens !

Outre les maladresses et contresens que contient ce texte, cette prétendue liste de Juifs est truffée d’erreurs. Colomb, Newton, Nostradamus, Montaigne, Ionesco

L’auteur anonyme de cette fausse déclaration, faute de savoir se retenir de publier n’importe quoi, aurait été mieux inspiré de citer, par exemple, Siegfried Marcus et Emil Jellinek, grands pionniers de l’automobile, ou encore André Citroën, ainsi que László Biró, inventeur du stylo à bille, Jonas Salk à qui nous devons le vaccin contre la polio, Roland Moreno, inventeur de la carte à puce, et Martin Cooper, inventeur du téléphone portable.

Quant à Saint-Saëns, c’est bien la première fois que je tombe sur ce nom. Qu’est-ce qui a bien pu inspirer une telle erreur ? Son opéra Samson et Dalila ?

Camille Saint-Saëns était le fils de Jacques Joseph Victor Saint-Saëns et de Françoise Clémence Collin. Il avait été baptisé en l’église Saint-Sulpice, à Paris.

En 1853, à dix-huit ans, Camille Saint-Saëns était nommé organiste de l’église Saint-Merri et en 1857, de l’église de la Madeleine. Sachant que l’organiste est nommé par le prêtre avec l’accord du diocèse, on imagine mal un Juif devenir organiste titulaire dans une grande église parisienne, surtout à cette époque.

En outre, Saint-Saëns a écrit de la musique d’église, notamment une messe, un requiem, un oratorio de Noël et un Ave Maria. À dix-sept ans déjà, il avait composé une Ode à sainte Cécile qui lui avait valu un prix.

Enfin, ses funérailles ont été célébrées à l’église de la Madeleine.

Camille Saint-Saëns était né de deux parents catholiques sans ascendants juifs connus. Son patronyme est le nom de la commune normande dont ses aïeux étaient originaires, nommée d’après Sidonius, moine de Jumièges.


Sources : Encyclopedia ; Wikipedia.

samedi 22 mars 2025

Ce qu’on ferait dire à Onfray

Sur Google, la première suggestion qui apparaît quand on tape « Michel Onfray r » est « Michel Onfray religion » ; la première suggestion qui apparaît quand on tape « Michel Onfray o » est « Michel Onfray origine » ; et la première suggestion qui apparaît quand on tape « Michel Onfray i » est « Michel Onfray Israël ».

J’en déduis qu’un nombre non négligeable d’internautes se posent la question de savoir si cet auteur est juif et que certains d’entre eux pensent ou même affirment qu’il l’est, ce qui justifie le présent article.

Parfois, on ferait mieux de se taire.

Pourquoi ce genre de supposition ? Sans doute en raison de ses prises de position les plus récentes et peut-être aussi de ses recherches pour expliquer le regain d’antisémitisme en France à la suite des horreurs du 7 octobre 2023...

... ou bien, de son mariage tardif avec son assistante Dorothée Schwartz, dont le patronyme est assez parlant ; ou encore, de la conjonction de ces deux faits.

« Juif par sa femme et sioniste par ses prises de position », écrit sur son site Web l’infâme Alain Soral, nazi revendiqué.

Par ailleurs, Michel Onfray a évoqué un jour sur Radio J de « possibles origines juives ». Pour certains désaxés, il n’en faut pas davantage.

Michel Onfray est né à Argentan. Son père, Gaston Onfray, était ouvrier agricole. Sa mère, enfant de l’Assistance publique, était femme de ménage. Ses parents l’avaient placé dans un établissement catholique tenu par des prêtres salésiens.

Le journal chrétien Le Pèlerin rapporte que l’essayiste athée a grandi « au sein d’un milieu de tradition catholique où la foi faisait partie du paysage ».


Sources : Le Pèlerin ; Wikipedia.

jeudi 24 octobre 2024

Damien Rieu, de quelle droite ?

L’antisémite fanatique Hervé Lalin, tristement connu sous le pseudonyme d’Hervé Ryssen, classe Damien Rieu dans la « droite Kasher » (sic). C’est sa manière, typique des antisémites fanatiques d’ultra-droite, de dire que Damien Rieu est juif : très probablement en raison des positions pro-israéliennes de l’intéressé.

Damien Rieu, de son vrai nom Damien Lefèvre, a été chassé du foyer familial à 17 ans. Il a alors atterri dans un foyer. Pourrait-on imaginer une mère juive acceptant cela pour son fils ?

C’est Rieu ou pas c’est Rieu ?

Plus sérieusement, examinons brièvement son parcours politique et idéologique :

À l’époque, Damien Rieu se serait défini comme un « guerrier de la race blanche ».

Il est membre du mouvement Génération Identitaire, qu’il a cofondé, après avoir été membre du Front National Jeunesse.

En 2013, il a été envoyé en Syrie par SOS chrétiens d’Orient en décembre 2013 pour y organiser « un Noël chrétien ».

Sur le réseau social X (anciennement Tweeter), des crétins antisémites le qualifient de « Goy de service » et de « vendu aux sionistes », ce qui indique clairement qu’ils ne le considèrent pas comme juif.

Certes, de nos jours, la notion d’ « extrême droite » est devenue extrêmement élastique, si bien qu’on peut parfaitement être juif et être classé à l’extrême droite par le discours dominant.

Cependant, au vu du parcours de Damien Rieu, rien ne permet de penser qu’il pourrait être juif et tout indique clairement qu’il ne l’est pas.


Sources : REFLEXES (site Web) ; Wikipedia.

mardi 10 septembre 2024

Romain Rolland, ni juif ni... romain

Naturellement, celui qui avance qu’untel, par exemple Romain Rolland, était juif, ne donne aucune explication pour justifier son propos. Il le sait, ou il l’a entendu dire, et puis voilà.

En l’occurrence, pourrait-il s’agir d’une confusion avec un autre écrivain qui portait le même prénom et qui était juif, Romain Gary ? Et sinon, de quoi d’autre ?

Ivxta ecclesiam eivs sepvlcrvm.

Romain Rolland était l’ami de Stefan Zweig. Et puis après ? Stefan Zweig l’admirait et en a été le traducteur et le biographe. Et puis après ?

On nous dit que Romain Rolland était issu d’une famille comptant des paysans ainsi que des notaires. Voyons un peu plus loin.

Un Juif aurait-il pu mourir à Vézelay ? La probabilité est infime. Un Juif aurait-il pu être né à Clamecy, au milieu du XIXe siècle ? La probabilité est encore plus infime.

En général, quand on pense à Romain Rolland, on pense à son personnage Jean-Christophe. Ce qui ne prouve rien concernant les origines de l’auteur, certes. Mais voyons plus loin.

Romain Edmé Paul-Emile Rolland, pour citer son état-civil complet, était le fils d’Emile Rolland et d’Antoinette Marie Courot. Rolland et Courot ne sont pas des noms qui indiqueraient une éventuelle ascendance juive.

Enfin, il a eu droit à des funérailles religieuses à Clamecy, et par religieuses on entend catholiques. En outre, sa tombe, dans le cimetière de la commune de Brèves, jouxte l’église.

Tout cela compose un tableau cohérent en termes de démenti à l’idée qu’il aurait été juif.


Sources : Geneanet ; Geneastar ; Wikipedia.

jeudi 5 septembre 2024

Laurence Parisot a-t-elle le type ?

Parisot : dérivé de Paris, nom de baptême qui représente la forme populaire de Patrice, issu du nom latin patricius, c’est-à-dire le patricien, celui qui appartient à la noblesse. — Filae.

Sur ma page consacrée à Dalida, j’ai conservé le commentaire d’un dément qui affirmait que c’est le physique qui fait le Juif et qui citait, à l’appui de sa thèse, divers détails physiques plus incongrus les uns que les autres qu’il prétendait retrouver chez telle ou telle personnalité – entre autres des personnalités qui, en réalité, ne sont pas juives, comme Nathalie Kosciusko-Morizet... et Laurence Parisot.

Au vu des noms, c’est non !

Plutôt que sur le physique de la femme d’affaires, membre du MEDEF et du groupe Bilderberg (salut les conspis !), mais aussi défenseuse des animaux, penchons-nous sur son arbre généalogique :

Son père, Michel Parisot, est le fils de Jacques Parisot et de Suzanne Pruneaud.

Sa mère, Jeannine, née Clet, elle est la fille de Roger Clet et d’Hélène Rancher.

Hélène Rancher, la grand-mère maternelle de Laurence Parisot, était la fille de Raphaël Rancher et de Juliette Droineau, elle-même fille de Maxime Droineau et de Justine Chauvelin.

On conviendra, je pense, que parmi tous les patronymes qui précèdent, aucun ne suggère une ascendance juive.

Si vous avez lu mes articles précédents, en particulier ceux concernant Orson Welles et Maria Pacôme, dans lesquels je me base sur la théorie des probabilités, vous savez maintenant pourquoi il y a zéro chance que Laurence Parisot soit juive.


Sources : Filae ; Geneanet, sur Laurence Parisot et sur sa grand-mère maternelle.

dimanche 1 septembre 2024

Rampal, le mythe et la réalité

Allez savoir pourquoi l’on m’a dit un jour que ce célèbre flûtiste était juif. On peut, comme d’habitude, envisager toutes sortes de mauvaises raisons à cela.

Si Jean-Pierre Rampal avait été juif, aurait-il été réquisitionné par l’armée française en 1943 et aurait-il pu entrer au Conservatoire de Paris la même année ?

Mythes et réalités sur la centrale thermique
de Rampal... et sur Jean-Pierre Rampal.

Rampal est un patronyme que l’on rencontre surtout dans les Bouches-du-Rhône. Il se pourrait qu’il désigne celui qui est originaire de Rampale, un hameau à Saint-Cyr-sur-Mer, dans le Var. Cependant, d’après le dictionnaire de M.T. Morlet, ce nom dériverait du mot occitan rampalm et ferait référence au Dimanche des Rameaux.

Accessoirement, il existe aussi des Rampal au sud de l’Himalaya. En Inde, Rampal est un prénom, mais quelquefois aussi un nom de famille, sachant que c’est le patronyme d’un mannequin et acteur, Arjun Rampal. Par ailleurs, une centrale électrique à charbon porte aussi ce nom au Bangladesh.

Né à Marseille, Jean-Pierre Rampal était le fils de Joseph Eloi Léonce Rampal, lui-même fils de Jean-Pierre Jean-Baptiste Rampal et d’Adélaïde Eloïse Barthélémy.

Quant à la mère de Jean-Pierre Rampal, Andrée Marie Roggero, elle était la fille de Jean-Baptiste Roggero et de Thérèse Cazes.

On aura remarqué les deux Jean-Baptiste, l’un du côté paternel et l’autre du côté maternel. Sans compter Eloi, un prénom qui, surtout à cette époque, avait vraiment très peu de chances d’être donné à un enfant juif.

Enfin, bien évidemment, aucun des patronymes qui précèdent ne suggère une ascendance juive.


Sources : Geneanet, arbre généalogique et noms de famille ; Geneastar ; Wikipedia, sur Jean-Pierre Rampal et sur le nom Rampal.

mercredi 28 août 2024

Maria Pacôme, pas comme si...

Pacôme le Grand, Pacôme de Tabennèse [...] (en latin Pachomius Tabennisiensis ou Tabennensis [...]) est généralement considéré comme le fondateur du cénobitisme chrétien [...] — Wikipedia.

Simone Pacôme, dite Maria Pacôme, fut l’épouse de Maurice Ronet, de son vrai nom Maurice Robinet.

Pacôme si elle l’était !

Elle était la fille de Maurice Pacôme, chauffeur mécanicien originaire de Bayonne.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le père de Maria Pacôme fut déporté au camp de Buchenwald et son frère fut fusillé.

Est-ce pour cela que certains ont cru qu’elle était juive ? Allez savoir.

Sa mère s’appelait Germaine Hivonait et était couturière. Elle était la fille de Juliette Boué, elle-même fille de Louise Beauchêne.

Aucun des noms de famille qui précèdent ne suggère une ascendance juive.

En vertu des lois de probabilités conditionnelles, on peut donc estimer que la probabilité que Maria Pacôme ait été juive est inférieure à 0,0001 % (je me tiens à la disposition de mes contradicteurs pour en faire la démonstration mathématique).

Ce qui revient à dire qu’il y a plus de 99,9999 % de chances que Maria Pacôme n’ait jamais été juive de sa vie.


Sources : Geneastar ; Wikipedia et sources afférentes.

samedi 24 août 2024

Resnais aurait pu être rennais

Qu’est-ce qui a pu donner à certaines personnes l’idée d’affirmer qu’Alain Resnais était juif ?

Serait-ce le fait qu’il ait été l’auteur d’un documentaire sur les camps d’extermination nazis, le fameux film « Nuit et brouillard » dans lequel la judéité de la plupart des victimes n’est pourtant évoquée que de façon si discrète ?

Comme si seul un Juif pouvait traiter ce sujet...

Signé Resnais.

Alain Resnais est né à Vannes. Je ne dis pas qu’il serait impossible qu’un Juif y soit né, mais franchement, qui connaît un Juif né dans cette ville ?

Il a été élève au lycée jésuite Saint François-Xavier de Vannes. Qui connaît un Juif ayant fait sa scolarité dans un lycée jésuite ? Là encore, je ne dis pas que c’est impossible, mais tout de même...

Il a été admis à l’IDHEC (Institut des hautes études cinématographiques) en 1943, année de la création de cet établissement. Or, les métiers du cinéma étaient alors interdits aux Juifs, en vertu du Statut des Juifs promulgué par Pétain en 1940 :

« Art. 5 : Les juifs ne pourront, sans condition ni réserve, exercer l’une quelconque des professions suivantes : [...] metteurs en scène et directeurs de prises de vues, compositeurs de scénarios [...] ».

En outre, son état-civil complet était Alain Pierre Marie Jean Georges Resnais. Rien que cela. Concernant la présence du prénom Marie dans l’état-civil d’un garçon, voir mes remarques à propos d’Alain Juppé, par exemple, ou de Jean-Louis Borloo, ou d’Alain Poher.

Enfin, les obsèques d’Alain Resnais ont eu lieu en l’église Saint-Vincent-de-Paul, ce qui est cohérent avec tout ce qui précède.


Sources : Wikipedia et sources afférentes.