Merci à un lecteur attentif d’avoir relevé mon erreur à propos de Jacques Tati dans mon article sur Nicolas Hulot. Au temps pour moi, comme on dit. J’avais dû confondre avec les magasins du même nom ! Un comble...
En fait, puisque nous y sommes, le fondateur des magasins Tati ne s’appelait pas Tati (et pas Tata).
Comme quelqu’un m’a dit un jour que Jacques Tati était juif, et venant de vérifier (mieux vaut tard que jamais) qu’il ne l’était pas, je peux légitimement inclure le célèbre acteur et cinéaste dans ma liste des « Juifs qui ne le sont pas ».
Jacques Tati, le cinéaste et acteur, s’appelait en réalité Jacques Tatischeff.
Son père, né en 1875, était le fils naturel du comte Dmitri Tatischeff, général de l’armée russe et attaché militaire à l’ambassade de Russie à Paris.
La mère de Jacques Tati s’appelait Rose Alinquant (Wikipedia).
Je ne crois pas trop m’avancer en affirmant qu’un comte et général russe, en 1875, ne pouvait pas être juif. Et voilà pour le père.
Alinquant, ce n’est pas juif comme nom de famille. Et voilà pour la mère.
Pour ceux à qui tout cela ne suffirait pas, ajoutons que Jacques Tati a fait des présentations au Lido tout au long des années 1940 à 1942, c’est-à-dire sous Pétain.
Enfin, il y a la tombe de Jacques Tati et de sa famille, avec une grande croix dessus.
En fait, puisque nous y sommes, le fondateur des magasins Tati ne s’appelait pas Tati (et pas Tata).
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| Tombe de Jacques Tati et de sa famille |
Jacques Tati, le cinéaste et acteur, s’appelait en réalité Jacques Tatischeff.
Son père, né en 1875, était le fils naturel du comte Dmitri Tatischeff, général de l’armée russe et attaché militaire à l’ambassade de Russie à Paris.
La mère de Jacques Tati s’appelait Rose Alinquant (Wikipedia).
Je ne crois pas trop m’avancer en affirmant qu’un comte et général russe, en 1875, ne pouvait pas être juif. Et voilà pour le père.
Alinquant, ce n’est pas juif comme nom de famille. Et voilà pour la mère.
Pour ceux à qui tout cela ne suffirait pas, ajoutons que Jacques Tati a fait des présentations au Lido tout au long des années 1940 à 1942, c’est-à-dire sous Pétain.
Enfin, il y a la tombe de Jacques Tati et de sa famille, avec une grande croix dessus.
Ca change quoi qu'il soit juif ou pas ?
RépondreSupprimerRien. L'objet de ce blog est de démonter des rumeurs de judéité qui ne sont pas fondées. Concernant Jacques Tati, cela ne change rien, je vous l'accorde. Concernant d'autres, par exemple Hitler, Eichmann ou Staline, ou Sarkozy ou Hollande, ou même Geneviève de Fontenay ou Delphine Wespiser, cela change beaucoup de choses.
Supprimerhttps://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/a-vendre-la-maison-berrichonne-ou-jacques-tati-se-cacha-pendant-la-guerre_3347235.html
RépondreSupprimerMerci pour ce lien , mais je trouve cela très bizarre et j'ai de bonnes raisons de ne pas prendre pour argent comptant les "informations" publiées par France-Télévisions ou Radio-France, qui sur certains sujets ne valent pas mieux que celles de la Pravda sous Brejnev. C'est dire.
SupprimerN'est-ce pas sur une grande chaîne de France-Télévisions qu'une certaine Isabelle Clarke déclarait que « Hitler était peut-être juif » ?
Voici un autre son de cloche : « Démobilisé en 1943, Tati s’installe en zone libre, près du village de Sainte-Sévère-sur-Indre, avec son ami Henri Marquet. » (https://jacques-tati.com/bio/)
Par ailleurs, on lit aujourd'hui sur Wikipedia que Tati s'est produit à la Scala de Berlin en 1942. Qui imagine qu'un Juif aurait pu se rendre de Paris à Berlin en 1942 pour s'y produire ?
France Info dit une chose, moi j'en dis une autre. Qui a raison ?
Mais voyez par vous même que sur la tombe sont apposé des pierres, signe donc de sa judéité.
RépondreSupprimerLa Croix peut être présente pour la première personne décédé du caveau qui n’était peut être pas juive. Il s’est caché de l’Indre avec sa famille et des amis. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est allé y tourner «Lison premier long métrage dans le village, pour remercier les habitants de l’avoir aidé à se cacher avec sa famille et amis.
Je ne vois pas les pierres dont vous parlez, et je persiste à dire qu'un Juif n'aurait jamais pu se rendre de Paris à Berlin en 1942.
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