La pièce de théâtre « Temps contre temps » de Ronald Harwood mettait en scène une famille juive d’Afrique du Sud. À un moment, l’oncle Zadok assimile les dirigeants du régime de l’Apartheid à des nazis, et la réplique de son neveu, le personnage principal, incarné par Laurent Terzieff, déclenche des rires dans la salle : « Enfin, cette fois-ci, ce n’est pas à nous qu’ils s’en prennent : ça change un peu. »
Est-ce qu’une fois de plus, il aura suffi qu’un comédien interprète un personnage juif pour que certains en déduisent qu’il l’est ?
Ou bien, suffisait-il qu’il ait un nom russe ?
Laurent Terzieff avait évoqué ses origines dans une interview accordée à L’Express en 2009 :
« Mon père, qui était russe, avait émigré lors de la Première Guerre mondiale. [...] Ma mère, elle, était de la région de Toulouse, où je suis né. »
Et plus loin, à propos de la Seconde Guerre mondiale :
« [...] Les gens m’amusent quand ils disent qu’ils ne pouvaient pas savoir. De la fenêtre de mon appartement, une nuit, j’ai vu emmener des Juifs. Mes parents nous avaient raconté qu’on séparait les adultes des enfants. Je faisais des cauchemars des nuits entières. En même temps, on voyait les Allemands à l’exercice, ou revenant du bain de la rue Blomet. [...] »
La tombe de la famille Terzieff s’orne d’une croix, et elle a été abondamment fleurie après les obsèques du comédien (dans le caveau de ses parents). Je le répète pour les incultes : sur les sépultures des Juifs, il n’y a pas de croix, et l’on n’y dépose généralement pas de fleurs.
Tombe des Terzieff |
Ou bien, suffisait-il qu’il ait un nom russe ?
Laurent Terzieff avait évoqué ses origines dans une interview accordée à L’Express en 2009 :
« Mon père, qui était russe, avait émigré lors de la Première Guerre mondiale. [...] Ma mère, elle, était de la région de Toulouse, où je suis né. »
Et plus loin, à propos de la Seconde Guerre mondiale :
« [...] Les gens m’amusent quand ils disent qu’ils ne pouvaient pas savoir. De la fenêtre de mon appartement, une nuit, j’ai vu emmener des Juifs. Mes parents nous avaient raconté qu’on séparait les adultes des enfants. Je faisais des cauchemars des nuits entières. En même temps, on voyait les Allemands à l’exercice, ou revenant du bain de la rue Blomet. [...] »
La tombe de la famille Terzieff s’orne d’une croix, et elle a été abondamment fleurie après les obsèques du comédien (dans le caveau de ses parents). Je le répète pour les incultes : sur les sépultures des Juifs, il n’y a pas de croix, et l’on n’y dépose généralement pas de fleurs.
les juifs sont tellement dissimulateurs qu'ils s' arrangent, en mettant des cailloux, a faire croire que c'est un pavillon en début de construction....
RépondreSupprimerSalut, père Guez ! Comment va la mère Guez ?
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