Pour discréditer ceux qui dénoncent les propos et les actes à caractère antisémite, deux techniques sont couramment utilisées aujourd’hui. L’une consiste à rendre la victime juive moins juive, ou moins victime. C’est Jean-Marie Le Pen inventant que le monsieur dont le cadavre avait été déterré par des voyous, dans un carré israélite, aurait été « un membre du Front National ». Ce sont nos élites dirigeantes qui, lorsqu’un jeune Juif est tabassé par la racaille parce qu’il portait une kippa, supposent que ce sont des « heurts entre bandes rivales ».
L’autre technique, c’est l’inverse : faire passer le coupable pour aussi juif que sa victime. En fait, c’est presque le même procédé. Par exemple, on ira sans vergogne prétendre sur un plateau de télévision qu’Hitler était peut-être juif. Ou bien, quand un couturier alcoolique et toxicomane, salarié d’une firme française bien connue, est interpellé pour violences et insultes à caractère antisémite, on fera courir le bruit que ce personnage est juif lui-même.
Toutefois, concernant Galliano, il n’est pas impossible que le racontar en question trouve son origine dans la lecture trop superficielle d’une phrase comme celle-ci :
« Dans une interview accordée à YNetNews, il explique qu’il est lui-même de confession juive […] » (public.fr/News)
En étant plus attentif, on constate que ce n’est pas de Galliano qu’il est question mais de son avocat, Stéphane Zerbib, lequel s’autorise de sa propre judéité pour dédouaner son client de tout antisémitisme :
« [...] Stéphane Zerbib, l’avocat de John Galliano semble tenir bon. Dans une interview accordée à YNetNews, il explique qu’il est lui-même de confession juive et qu’il n’a jamais ressenti aucune forme de préjugé chez son client [...] »
Si c’est un monsieur Zerbib, lui-même juif, qui soutient que Galliano n’est pas antisémite, alors c’est forcément vrai. De même que si c’est Noam Chomsky, lui-même juif, qui déclare qu’il n’y a aucune trace d’antisémitisme dans les écrits de Robert Faurisson, ou si c’est Shlomo Sand, lui-même juif, qui affirme que le peuple juif est une invention… Etc., etc. On connaît la chanson.
Revenons à nos moutons. John Galliano, ou Juan Carlos Antonio Galliano, est né d’un père anglais d'origine italienne, Joseph John Galliano (donc, John fils de John, voir à ce propos ma remarque dans mes articles antérieurs), et d’une mère espagnole, Anita Guillén, et il a deux sœurs plus âgées, Rosamaria et Immaculada (Wikipedia et chabaneldistrict.com). J’ai failli écrire que des Juifs n’appellent pas leur fille Immaculada, mais il est vrai qu’un jour, un certain Emil Jellinek, fils de rabbin, avait appelé sa fille Mercedes...
Disons que lorsqu’un Anglais de mère espagnole, drogué et alcoolique, et ayant hérité d’un des prénoms de son père, s’écrie sur la voie publique « I love Hitler », il y a très peu de chances, mais vraiment très peu, qu’il soit juif.
Dior, Christian Dior ! |
Toutefois, concernant Galliano, il n’est pas impossible que le racontar en question trouve son origine dans la lecture trop superficielle d’une phrase comme celle-ci :
« Dans une interview accordée à YNetNews, il explique qu’il est lui-même de confession juive […] » (public.fr/News)
En étant plus attentif, on constate que ce n’est pas de Galliano qu’il est question mais de son avocat, Stéphane Zerbib, lequel s’autorise de sa propre judéité pour dédouaner son client de tout antisémitisme :
« [...] Stéphane Zerbib, l’avocat de John Galliano semble tenir bon. Dans une interview accordée à YNetNews, il explique qu’il est lui-même de confession juive et qu’il n’a jamais ressenti aucune forme de préjugé chez son client [...] »
Si c’est un monsieur Zerbib, lui-même juif, qui soutient que Galliano n’est pas antisémite, alors c’est forcément vrai. De même que si c’est Noam Chomsky, lui-même juif, qui déclare qu’il n’y a aucune trace d’antisémitisme dans les écrits de Robert Faurisson, ou si c’est Shlomo Sand, lui-même juif, qui affirme que le peuple juif est une invention… Etc., etc. On connaît la chanson.
Revenons à nos moutons. John Galliano, ou Juan Carlos Antonio Galliano, est né d’un père anglais d'origine italienne, Joseph John Galliano (donc, John fils de John, voir à ce propos ma remarque dans mes articles antérieurs), et d’une mère espagnole, Anita Guillén, et il a deux sœurs plus âgées, Rosamaria et Immaculada (Wikipedia et chabaneldistrict.com). J’ai failli écrire que des Juifs n’appellent pas leur fille Immaculada, mais il est vrai qu’un jour, un certain Emil Jellinek, fils de rabbin, avait appelé sa fille Mercedes...
Disons que lorsqu’un Anglais de mère espagnole, drogué et alcoolique, et ayant hérité d’un des prénoms de son père, s’écrie sur la voie publique « I love Hitler », il y a très peu de chances, mais vraiment très peu, qu’il soit juif.
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