Beate Klarsfeld a raconté que dans certaines lettres anonymes qu’elle recevait, on la traitait de « sale Juive ». Dans d’autres courriers, les attaques verbales s’accompagnaient de choses du genre « je ne sais pas si vous êtes juive, mais... », etc.
Naturellement, pour ces malades mentaux, quiconque a un conjoint juif est soit « juif », soit « enjuivé » (même si ce mot n’est plus guère employé). C’est probablement la raison pour laquelle des personnalités comme Manuel Valls, Emmanuelle Devos et d’autres, font l’objet de rumeurs ou d’attaques à connotation antisémite.
En réalité, tout le monde sait que Beate Klarsfeld n’est pas juive.
Beate Künzel est née dans une famille berlinoise de confession protestante. Son père a été soldat dans la Wehrmacht, comme un très grand nombre d’Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
Issue d’un milieu modeste, elle s’est rendue en France en 1960, à l’âge de 21 ans, pour échapper à sa condition.
C’est après avoir fait la connaissance (dans le métro parisien) de son futur époux, Serge Klarsfeld, qu’elle a pris conscience de l’histoire récente de l’Allemagne et du sort que les nazis avaient réservé aux Juifs. Cela a été le début à la fois d’une idylle et d’un combat.
Dans son livre Partout où ils seront, Beate Klarsfeld déclare qu’elle a souhaité que son fils Arno soit juif. En revanche, elle-même n’a jamais cherché à le devenir. Elle y explique que c’est précisément en tant qu’Allemande non juive qu’elle a voulu mener son combat contre les anciens nazis.
Sources : Beate Klarsfeld, Partout où ils seront, Édition spéciale, 1972
Naturellement, pour ces malades mentaux, quiconque a un conjoint juif est soit « juif », soit « enjuivé » (même si ce mot n’est plus guère employé). C’est probablement la raison pour laquelle des personnalités comme Manuel Valls, Emmanuelle Devos et d’autres, font l’objet de rumeurs ou d’attaques à connotation antisémite.
Beate n’est pas restée béate. |
Beate Künzel est née dans une famille berlinoise de confession protestante. Son père a été soldat dans la Wehrmacht, comme un très grand nombre d’Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
Issue d’un milieu modeste, elle s’est rendue en France en 1960, à l’âge de 21 ans, pour échapper à sa condition.
C’est après avoir fait la connaissance (dans le métro parisien) de son futur époux, Serge Klarsfeld, qu’elle a pris conscience de l’histoire récente de l’Allemagne et du sort que les nazis avaient réservé aux Juifs. Cela a été le début à la fois d’une idylle et d’un combat.
Dans son livre Partout où ils seront, Beate Klarsfeld déclare qu’elle a souhaité que son fils Arno soit juif. En revanche, elle-même n’a jamais cherché à le devenir. Elle y explique que c’est précisément en tant qu’Allemande non juive qu’elle a voulu mener son combat contre les anciens nazis.
Sources : Beate Klarsfeld, Partout où ils seront, Édition spéciale, 1972