Il aura sans doute suffi qu’Emmanuelle Seigner épouse Roman Polanski pour qu’une rumeur commence à courir, attribuant une appartenance juive à la comédienne et par la même occasion, à sa sœur Mathilde.
Il serait logique que cette judéité imaginaire soit attribuée également à l’autre sœur, Marie-Amélie, ainsi qu’à la mère, Françoise Seigner.
Cependant, comme je l’ai souligné dans mes précédents articles, la logique n’est généralement pas ce sur quoi se fondent les spéculations concernant l’appartenance ou la non-appartenance de telle ou telle personne au peuple juif.
Toujours est-il que le grand-père, le fameux comédien Louis Seigner, un Dauphinois né en 1903 dans un hameau au fin fond de l’Isère, semble être devenu juif, lui aussi, à titre posthume.
Le fait que le nom de famille Seigner se termine en « -er » comme un grand nombre de patronymes à consonance germanique, dont certains peuvent être portés par des Juifs ashkénazes, aura certainement facilité la chose (voir, par exemple, mon article consacré à Mylène Farmer).
À quoi cela tient, décidément...
Le généalogiste Jean-Louis Beaucarnot a étudié les racines de la « dynastie Seigner », dont les origines sont principalement dauphinoises du côté du père, comme le confirme la carte de France des Seigner, et bourguignonnes du côté de la mère, dont le nom de jeune fille est Ponelle. Je renvoie donc le lecteur au court article que le généalogiste a publié sur ce sujet.
Il serait logique que cette judéité imaginaire soit attribuée également à l’autre sœur, Marie-Amélie, ainsi qu’à la mère, Françoise Seigner.
O come, O come, Emmanuelle... |
Toujours est-il que le grand-père, le fameux comédien Louis Seigner, un Dauphinois né en 1903 dans un hameau au fin fond de l’Isère, semble être devenu juif, lui aussi, à titre posthume.
Le fait que le nom de famille Seigner se termine en « -er » comme un grand nombre de patronymes à consonance germanique, dont certains peuvent être portés par des Juifs ashkénazes, aura certainement facilité la chose (voir, par exemple, mon article consacré à Mylène Farmer).
À quoi cela tient, décidément...
Le généalogiste Jean-Louis Beaucarnot a étudié les racines de la « dynastie Seigner », dont les origines sont principalement dauphinoises du côté du père, comme le confirme la carte de France des Seigner, et bourguignonnes du côté de la mère, dont le nom de jeune fille est Ponelle. Je renvoie donc le lecteur au court article que le généalogiste a publié sur ce sujet.