Le 29 septembre 2004, sous le pseudonyme de « Winny », quelqu’un publiait ceci à propos des Juifs et de l’humour sur le site internet aufeminin.com :
« La vérité si je mens, le film qui a fait un carton, aurait-il eu autant de succès ou au contraire aurait-il été traîné dans la boue, si la plupart des acteurs n’avaient pas eux-mêmes été juifs ? »
J’ai déjà dit ce qu’il en était de Richard Bohringer et de Bruno Solo. J’aurais sans doute pu ajouter José Garcia. Plus généralement, à propos de Marie-José Nat et d’Henri Guybet par exemple, ou de Charles Aznavour, j’ai expliqué que beaucoup de gens semblaient ignorer la différence entre un personnage et l’acteur qui le représente.
Si des acteurs juifs peuvent incarner des personnages non juifs (Peter Falk dans Columbo, Martin Landau dans Les Envahisseurs, Lea Solomon dans Nos chers voisins, Eli Wallach dans Le Bon, la Brute et le Truand, Gad Elmaleh dans La Doublure et je pourrais citer mille autres exemples), pourquoi des acteurs non juifs ne pourraient-ils pas tout aussi bien incarner des personnages juifs ?
Il est exact que dans La vérité si je mens, un peu plus de la moitié des acteurs sont juifs... non sans compter Richard Anconina dont le personnage, Eddie Vuibert, ne l’est pas. Mais une bonne douzaine sur une bonne vingtaine, est-ce « la plupart » ?
Nul doute, cependant, que certains auront cru ou croient encore qu’Amira Casar, qui interprète Sandra Benzakhem, fille d’un confectionneur du Sentier (Victor Benzakhem, incarné par Richard Bohringer), est juive. Témoin cette question affichée par Google : « Amira Casar est-elle d’origine juive ? »
C’est surtout évident compte tenu de ce que j’ai rappelé précédemment. Il y a aussi son physique, et également son patronyme, à consonance étrangère et qui peut faire penser aux Khazars dont le mythe de la conversion massive au judaïsme alimente aujourd’hui les discours de haine envers les Juifs.
Et pourtant… actrice franco-britannique, née d’un père kurde et d’une mère russe, Amira Casar n’a pas d’origines juives connues.
Sources : Elle ; Le Figaro ; Instagram ; Télé-Loisirs ; XP Autographes.
« La vérité si je mens, le film qui a fait un carton, aurait-il eu autant de succès ou au contraire aurait-il été traîné dans la boue, si la plupart des acteurs n’avaient pas eux-mêmes été juifs ? »
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Par ce signe tu sauras. |
Si des acteurs juifs peuvent incarner des personnages non juifs (Peter Falk dans Columbo, Martin Landau dans Les Envahisseurs, Lea Solomon dans Nos chers voisins, Eli Wallach dans Le Bon, la Brute et le Truand, Gad Elmaleh dans La Doublure et je pourrais citer mille autres exemples), pourquoi des acteurs non juifs ne pourraient-ils pas tout aussi bien incarner des personnages juifs ?
Il est exact que dans La vérité si je mens, un peu plus de la moitié des acteurs sont juifs... non sans compter Richard Anconina dont le personnage, Eddie Vuibert, ne l’est pas. Mais une bonne douzaine sur une bonne vingtaine, est-ce « la plupart » ?
Nul doute, cependant, que certains auront cru ou croient encore qu’Amira Casar, qui interprète Sandra Benzakhem, fille d’un confectionneur du Sentier (Victor Benzakhem, incarné par Richard Bohringer), est juive. Témoin cette question affichée par Google : « Amira Casar est-elle d’origine juive ? »
C’est surtout évident compte tenu de ce que j’ai rappelé précédemment. Il y a aussi son physique, et également son patronyme, à consonance étrangère et qui peut faire penser aux Khazars dont le mythe de la conversion massive au judaïsme alimente aujourd’hui les discours de haine envers les Juifs.
Et pourtant… actrice franco-britannique, née d’un père kurde et d’une mère russe, Amira Casar n’a pas d’origines juives connues.
Sources : Elle ; Le Figaro ; Instagram ; Télé-Loisirs ; XP Autographes.
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