Résumé d’une bonne partie des réactions à mon commentaire sur l’affaire Siné : je serais donc délateur, détenteur d’une pensée unique, adepte de la censure, juif of course, gendarme de la bien-pensance, pourfendeur des musulmans, ennemi de la libre expression. J’en oublie. Face à ce déchaînement, qu’il faut aussi analyser, je ne peux que répondre. Alors, puisqu’on en est là : non, je ne suis pas juif. [...] — Ivan Rioufol, sur le blog du Figaro, juillet 2008.
Dans certains milieux, y compris en France, quand on dénigre quelqu’un pour ses positions ou sa politique, il est relativement courant de faire courir le bruit qu’il serait juif.
« Non, je ne suis pas juif. » |
C’est ainsi que le site internet du tristement connu Alain Bonnet, dit Alain Soral, cet antisémite obsessionnel, qualifie Ivan Rioufol de « sioniste ».
Journaliste, éditorialiste, essayiste « conservateur » et adversaire de la bien-pensance actuelle, Ivan Rioufol se retrouve donc logé à la même enseigne, si je puis m’exprimer ainsi, que Michel Garroté, Guy Millière, Philippe Val et Pierre-André Taguieff.
Ce n’est sans doute pas un hasard si, quand on saisit « Ivan Rioufol » sur Google, les mots « origine » et « famille » font partie des premières propositions de recherche.
Naturellement, rien, chez Ivan Rioufol, n’indique une appartenance au peuple juif. Au contraire, les indices de non-judéité ne manquent pas.
Pour commencer, Rioufol est un nom de famille occitan qui signifie littéralement « ruisseau impétueux ». C’est un nom de domaine ou de hameau. La commune qui compte le plus de Rioufol est de loin Gluiras, dans l’Ardèche.
Ensuite, Ivan Rioufol a accompli sa scolarité au lycée de l’Immaculée-Conception de Laval, puis au lycée Saint-Stanislas de Nantes.
Enfin, Ivan Rioufol lui-même « se déclare catholique » (sur RTL le 10 novembre 2011).
Sources : blog.lefigaro.fr ; Filae ; Geneanet ; Wikipedia.